Guinaw Rail sous les eaux : Des charretiers à la rescousse pour traverser le tunnel inondé

Les populations de Guinaw rail renouent avec les difficultés. Après la pluie, c’est toujours le sale temps pour elles du fait que le seul point de passade est inondé. Il faut payer 100 Fcfa aux charretiers pour la traversée.

Dans la commune de Guinaw rail, les choses sont de plus en lus difficiles pour les populations. Après la pluie, c’est toujours le sale temps du fait que ces dernières peinent à accéder soit dans leurs concessions ou vers les destinations respectives. Dès lors, le passage sous le tunnel reste un vrai parcours du combattant. Ici, les charretiers réclament 100 fcfa pour aider les passants à traverser.

Guinaw rail reste l’une des zones les plus touchées après chaque pluie. Selon les populations, malgré le canal qui avait été érigé il ya quelques années par les autorités, il y a toujours des point bas. Même si l’Etat fasse plus d’effort afin de soulager les populations.

« Nous avons deux canaux, l’un qui déverse vers l’autoroute à péage. Il y a des efforts certes, mais cela n’est pas suffisant. On a laissé beaucoup de points bas. Que de projets à continuer surtout des communes qui ont des problèmes d’inondations et l’Etat s’est limité à une phase », pestent les riverains qui cachent mal leur sentiment.

Ce qui fait le plus mal aux populations de cette commune c’est le fait de payer 100fcfa pour travers un tunnel.

Des charretiers qui n’ont aucun complexe pour appeler les gens pour se faire payer la somme pour traverser. Une peur qui s’est emparée de celleci depuis l’an dernier du fait de la mobilité.

« C’est trop difficile et c’est une honte. Car à Guinaw rail tout le monde passe par là. Et c’est le comble », peste notre interlocuteur. Selon les populations, il faut que les autorités revoient la situation et trouvent des solutions au plus vite.

« C’est le passage mais après chaque pluie, bonjours les dégâts. des gens pataugent rien que pour traverser. Imaginez la douleur et les conséquences au plan sanitaires. Les autorités doivent travailler davantage, » témoignent les passantes.  Des femmes qui indexent les travaux du Train express régional (TRE). Des années que les populations vivent le même calvaire.

« Nous avons un problème d’assainissement et Guinaw rail a été délestée de par les chantiers du Ter. Pas de canalisation pour drainer les eaux. Au lieu de déplacer le tunnel ou faire un chantier idoine, les choses sont au rabais. Ce sont des motopompes que l’on nous donnes », tonnent Amadou, un jeune du quartier.

Des charretiers qui se frottent les mains et qui indiquent juste vouloir gagner leur vie. Des jeunes qui n’ont pas voulu s’exprimer et préférant juste trouver des clients.

Rewmi

Mamadou Nancy Fall
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