Les Leaders Africains Ne Cesseront Jamais D’étonner ! Par Paul Ejime

Abiy Ahmed, en tant que Premier ministre par intérim et lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a décidé en novembre 2020 de déclarer une guerre qu’il pensait pouvoir gagner en quelques semaines, contre ses compatriotes éthiopiens du Tigré, au nord du pays.

C’était contre tous les sages conseils. Mais en juin 2021, Ahmed a été contraint de déclarer un cessez-le-feu unilatéral, en grande partie parce que les forces éthiopiennes subissaient des revers mortels au combat.

Ahmed a récemment été élu Premier ministre substantiel, mais la guerre Éthiopie-Tigré qu’il a ordonnée a fait des milliers de morts éthiopiens, et des centaines de milliers d’autres ont été déplacées au milieu d’atrocités/crimes de guerre commis sous-déclarés. Le conflit s’est maintenant étendu à d’autres régions. L’Éthiopie est à la dérive vers son passé notoire de famine et de catastrophe humanitaire.

Après l’embarras national d’Amed d’une retraite/défaite, il appelle maintenant les civils éthiopiens qui souffrent depuis longtemps et sans défense à se joindre à lui dans la poursuite de la perdition insensée – une autre guerre contre ses compatriotes éthiopiens au Tigré !

Combien de vies éthiopiennes faudrait-il pour que la raison l’emporte, ou pour satisfaire le désir d’un souverain ? L’honneur de la paix d’Ahmed était-il un coup de chance ?

Malheureusement, la communauté internationale, et plus choquant, l’Union africaine, qui a son siège à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, semblent portées disparues !

Pendant ce temps, alors que les critiques s’accumulent contre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales (CER) africaines et de nombreux dirigeants africains pour le manque flagrant de leadership qui a maintenu le continent dans le bas de l’échelle des indices de développement humain, la direction de l’Union africaine basée à Addis-Abeba a suscité une controverse inutile en accordant à Israël le statut de membre observateur !

Les critiques soutiennent que ce n’est guère une priorité à un moment où l’Afrique et ses 1,3 milliard d’habitants sont accablés par la pauvreté, le chômage, l’insécurité, le terrorisme/les insurrections djihadistes et les défis de gouvernance socio-économique et politique aggravés par la pandémie de COVID-19.

Paul Ejime

webmaster

Author

webmaster

Up Next

Related Posts