Inscription sur les listes électorales : «Le piège tendu au Peuple à travers les certificats de résidence», selon MLD

L’inscription des primo-votants sur les listes électorales, continue de créer la polémique au sein des acteurs politiques. Et c’est le leader du mouvement politique Tékki qui monte au créneau pour démonter «le piège tendu au peuple à travers les certificats de résidence.

« Le Président de BBY Macky Sall a piégé le système à travers les maires corrompus de l’APR. Ce n’est pas par hasard qu’il a prolongé leurs mandats depuis 2019. Cela lui permet d’empêcher le vote des primo-inscrits et de bloquer les primo-votants. En vérité, l’inscription des primo-inscrits doit être automatique à la majorité. Libre à eux de voter ou non», a martelé Mamadou Lamine Diallo.

Et pour étayer ses propos, le député poursuit : «l’affaire Ndèye Maty Sène, membre du FRN depuis le début, est l’exemple de ce que vivent les primo-inscrits et les primo-votants. En effet, pour s’inscrire sur la liste électorale, le primo-inscrit doit disposer d’abord d’une carte d’identité nationale. Pour cela, il doit obtenir un certificat de résidence de sa commune. Le Maire, officier d’état civil, est en général, le seul habilité à lui délivrer ce certificat de résidence ; lui ou ses fonctionnaires délégués».

Sur ce même registre, il précise : «pour le primo-votant qui veut s’inscrire dans sa commune, il a également besoin d’un certificat de résidence délivré par le maire ou son délégué. C’est le cas de Ndeye Maty Sène de la commune de Dankhe Sene, Arrondissement de Ndindy, Département de Diourbel». A l’en croire, «Le Maire, Abdoulaye Sene, sans bilan après trois mandats, transhumant du PDS vers l’APR, qui a peur pour son siège illégal, refuse de lui délivrer son certificat de résidence. Par la violence en plus».

Le leader de Tékki pense que cela pose également la question de l’état civil. «La résolution de cette question figure en bonne place dans la Charte de gouvernance des Assises nationales. En 2013, le gouvernement prétendait avoir mobilisé des dizaines de milliards de la Corée du Sud pour s’attaquer à ce problème. Jusqu’ici aucune avancée notable. Et pour cause, cela permet de manipuler à la base le fichier électoral et désormais avec la technique du parrainage illégal de choisir à la fois ses candidats et ses résultats», a fait savoir l’opposant.

Qui estime que : «dans un pays démocratique, carte d’identité nationale et carte d’électeur doivent être séparées. Macky Sall a dépensé sur fonds publics plus de 50 milliards pour coupler carte d’identité nationale et carte d’électeur. «Ce qui est une aberration», a conclu le leader de Tékki.

24 heures

Saphiétou Mbengue
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