Les travaux de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda seront livrés dans les six prochains mois. C’est l’annonce faite à Tambacounda, par le Directeur général de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (SN-CFS) Malick Ndoye, lors d’un Comité régional de développement (CRD) présidé par le Gouverneur.
Démarré le 10 février 2023, le projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda est en bonne voie. Le Directeur général de la SN-CFS, Malick Ndoye, a révélé que la livraison des travaux est attendue en janvier 2024. D’ailleurs, ses équipes vont bientôt entamer le tronçon reliant Koumpentoum à Tambacounda, a-t-il annoncé lors dudit CRD.
Le gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a déclaré que son énergie et celle dudit Comité sont orientées à la recherche de «solutions les plus consensuelles, les plus responsables» pour la libération des emprises du chemin de fer et la reprise du trafic.
«L’histoire du rail, c’est l’histoire de la région de Tambacounda. Mais aussi, nous pouvons dire que l’histoire du Sénégal oriental, c’est l’histoire du rail, depuis bien avant les indépendances», a déclaré M. Baldé.
L’autorité administrative a, néanmoins relevé que des contraintes existent depuis l’arrêt du trafic, il y a presque 20 ans. «Depuis cet arrêt, nous avons constaté que les emprises ont été occupées. Ce n’est pas le lieu de nous focaliser sur les responsabilités passées. Nos efforts sont orientés à trouver des solutions pour la libération des emprises. Cela est une condition sine qua non, pour le démarrage des travaux», a dit le gouverneur.
A ses yeux, «ces défis ne paraissent pas insurmontables, d’autant plus que d’autres, beaucoup plus importants ont été relevés». Le gouverneur a ensuite souligné que «des projets de cette envergure, et ayant une importance capitale pour la relance économique de la région, devraient conduire chacun d’entre nous, à bien déterminer ses priorités. Il n’y a qu’une seule priorité, notamment la libération des emprises, dans le respect du droit de ceux qui les occupent», a précisé M. Baldé.
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