Présidentielle 2024 : Mamadou Diop SG And-Jef/PADS officiellement candidat

Mamadou Diop Decroix, Secrétaire général d’And-Jef/PADS a déclaré officiellement sa candidature pour la présidentielle de 2024. Il a profité d’une rencontre, à Dakar, pour annoncer sa détermination à candidater pour être successeur de Macky Sall, au palais de la République.

Selon lui, sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 sera un moment de faire valoir un discours qui sera différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre. Il a parlé d’idéologie de la Gauche pour faire la différence à une autre perception.

«Cette idéologie s’attache au peuple des marginalisés. J’ai fait plus de 55 ans dans la politique alors, après une demande pressante de certains Sénégalais et des militants de notre parti, j’ai pensé prêter attention à leur demande. Je suis capable de relever ce défi car j’ai l’expérience. C’est une mission que j’ai accepté d’accomplir», a-t-il souligné, en promettant d’aller à la rencontre des Sénégalais d’une manière tout à fait «sincère».

Lors de cette rencontre, l’ancien compagnon de Landing Savané est revenu sur la situation actuelle du pays qui, selon lui, «semble être dans une autre dynamique de violence, de tiraillements et d’invectives, susceptible d’installer une instabilité, méconnue des Sénégalais.

Depuis un certain temps, le Sénégal traverse une phase de crise et de rudes épreuves, nécessitant des échanges sincères». Il signale qu’au Sénégal, «les gens parlent beaucoup, mais, ils ne s’écoutent pas. Raison pour laquelle un discours est nécessaire. Parce que tout simplement, un système a été laissé ici, depuis 63 ans». Selon toujours ce dernier, «on nous a laissé un système. Après l’époque coloniale, les Anglais sont partis sans se soucier des colonisés, les Portugais ont été chassés. Mais, les Français sont partis de manière hypocrite», rappelle-t-il.

Le nouveau candidat à la présidentielle de 2024 a aussi profité de cette occasion pour réaffirmer sa décision ferme de participer au dialogue du 30 mai prochain. Selon lui, «participer ou ne pas participer à un dialogue ne relève pas d’une stratégie, c’est de la tactique, tout simplement. Certains ont le droit d’y participer ou de ne pas le faire. Il n’est pas nécessaire de se planter des couteaux. Chacun pourra décider ou non de participer au dialogue», a-t-il estimé lors de cette rencontre tenue jeudi à Dakar.

Vox Pop

Momar Diack SECK
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