L’incivisme et le taux élevé d’analphabètes au Sénégal laissent perplexes quant au fonctionnement des caténaires -câbles au-dessus des voies ferrées- qui seraient alimentées par un courant puissant de 1500 à 25 000 volts. Quid du système d’alimentation sous-station ou gares ?

Avec les élections locales qui vont capter toutes les attentions ces prochains mois, il urge pour le Gouvernement et les autorités en charge de la mise en œuvre et de la gestion du TER (Apix, etc.) d’aller vite vers une sensibilisation des populations des 18 communes traversées par cette infrastructure qui pourrait devenir un «grand tueur».

Le long de son parcours vont se projeter des arcs électriques qui pourraient provoquer des électrocutions mortelles. Par ailleurs, lors de son passage, le train crée un appel d’air qui peut aspirer mortellement les populations et engins roulants qui auront à emprunter les passerelles ou les routes et autoroutes qui surplombent les rails et câbles électriques.

Toutes les règles qui s’appliquent à une bonne sécurité au niveau des passerelles qui relient les quartiers d’habitation de Dakar et de sa banlieue devront faire l’objet d’échanges entre les usagers, les sociétés d’exploitation du TER, le ministère des Transports, le ministère de l’Intérieur à travers la Direction de la protection civile, les syndicats des transports, le ministère de l’Éducation nationale et toutes les couches de la population en général.

C’est dire que Mamadou Talla, Mansour Faye et Antoine Félix Abdoulaye Diome, ont du pain sur la planche pour permettre, surtout, à des milliers de jeunes potaches de Dakar et de la banlieue de s’imprégner des dangers qu’ils encourent dès le mois d’octobre prochain sur les chemins des écoles.

Ils sont ainsi interpelés pour parer à toute éventualité.

Il va falloir faire de même pour tous ceux qui vivent au bord des rails, commerçants ambulants qui squattent ces ouvrages de rétablissement et autres usagers.

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