RSF condamne la décision « inutilement cruelle » de maintenir Julian Assange en détention !

Lors d’une audience au Magistrate’s Court de Londres du mercredi 6 janvier, la juge Vanessa Baraitser a rejeté la demande de remise en liberté sous caution de Julian Assange.

Elle a justifié sa décision en déclarant que Julian Assange serait « incité à fuir » et que par « souci d’équité », elle se devait de donner une chance au gouvernement américain de faire appel, ce que ce dernier a indiqué vouloir faire.

La juge Baraitser a estimé que l’état mental du fondateur de Wikileaks était pris en charge à la prison de Belmarsh, et précisé que la situation sanitaire due à la Covid-19 était sous contrôle.

Nous sommes profondément déçus du rejet de la demande de libération sous caution de Julian Assange : c’est une décision inutilement cruelle après s’être opposé à son extradition. Alors que ses problèmes de santé mentale ont constitué le fondement du refus de la demande d’extradition, une détention prolongée ne pourra que les aggraver, sans compter que sa santé physique continue également d’être exposée. Cette décision est la dernière d’une longue série de mesures répressives excessives prises à l’encontre de M. Assange.

Par principe, personne ne devrait vivre ce que Julian Assange endure depuis 10 ans pour le simple fait d’avoir publié des informations d’intérêt général. Il ne devrait pas passer une seule journée supplémentaire privé de liberté. Nous appelons à nouveau à sa libération immédiate, pour des raisons de fond comme humanitaires.

 

Reporters Sans Frontières

 Rebecca Vincent
Directrice des campagnes internationales

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