Prostitution clandestine en banlieue: Quand la mendicité sert de couverture à certaines femmes pour exercer le plus vieux métier du monde !

La mendicité pour exercer une prostitution déguisée est un phénomène bien présent dans la capitale sénégalaise. Parlez-en avec certains chauffeurs de taxi et vous aurez des révélations renversantes. Votre site d’information Lactuacho a fait une légère inspection du phénomène dans son Grand reportage.

En banlieue, des femmes, souvent physiquement bien bâties, se réfugient derrière la mendicité pour se prostituer. Pour ne pas éveiller de soupçons, ces prostituées abordent les hommes dans les rues pour solliciter de l’aide, une manière d’inviter subtilement ces certains espiègles à une partie de plaisir moyennant de l’argent.

Dans leur mode operandi, elles attendent la nuit pour sillonner les rues à la recherche de clients potentiels dans la fraîcheur nocturne. Ces femmes font toujours semblant d’être dans le besoin pour pouvoir entamer une discussion et encourager d’éventuels pervers.
Il est 23 heures, aux abords d’une grande station d’essence où se tient un marché de nuit dont nous tairons le nom. A cette heure, en compagnie d’une personne bien renseignée sur leurs agissements, nous notons des mouvements incessants d’un groupe de femmes qui interceptent les hommes. Elles attendent le passage d’un homme qu’elles choisissent son aspect pour l’aborder.
A la question anodine de savoir ce qu’elles font en ces lieux et à cette heure, une réponse tombe sèchement.

« Ces femmes que vous voyez là-bas, elles sont toutes des prostituées. Elles viennent ici pour faire semblant de mendier alors qu’elles sont de véritables prostituées. Elles te demandent de l’aide mais si tu leur demande de te suivre, elles ne vont même pas hésiter», témoigne un vendeur de portables.
Comme pour illustrer une partie de ces propos, une de ces femmes, doté d’un physique généreux nous a interpellés pour solliciter une petite somme d’argent.
« Je veux un peu d’argent pour acheter de quoi manger. Je passe tout mon temps à tendre la main parce que je n’ai pas de parents à Dakar », lance-t-elle à l’endroit de notre guide.

Jouant le tout pour le tout pour en avoir le coeur net, nous lui demandons ce qu’on peut avoir en retour. A notre grande surprise, la femme en question nous répond qu’elle est prête à une partie de plaisir moyennant un billet de 2000 F Cfa.
« Vous pouvez m’amener chez vous si vous le désirez. Cependant, il va valoir me donner 2000 F cfa plus mon transport car il fait nuit », avance-t-elle.

Après renseignement, certaines sources indiquent que c’est maintenant devenu monnaie courante en banlieue. La plupart du temps, ce sont des femmes qui se disent « laobés » qui se livrent à ces genres de pratiques.
« Je ne suis pas mendiante mais parfois je demande aux hommes de l’argent pour manger. Et la plupart du temps, ils  font des propositions qu’on finit par accepter. Parfois tu peux rencontrer un homme qui te donne beaucoup d’argent pour une partie de plaisir. Nous ne pouvons pas faire comme les prostituées », témoigne la femme.

Elle nous avoue que ces pratiques sont maintenant fréquentes en banlieue.
« Un samedi, deux femmes m’ont interpelé pour me demander de l’argent. A ma grande surprise, elles m’ont proposé de venir avec moi pour passer de bons moments moyennant une petite somme d’argent de 2500 F cfa. Pour moi toutes les femmes qui mendient la nuit à des heures tardives ne sont rien d’autres que des prostituées. Elles demandent de l’aide et finissent toujours par accepter de se jeter dans les lits de certains hommes », témoigne un autre habitué des lieux.

Pourtant paradoxalement, ce qui est étonnant dans tout cela est que ces femmes ne ressemblent nullement à des mendiantes, car elles s’habillent bien et sont généralement…attirantes.

Sans équivoque et avec un brin d’humour, votre reporter, malgré la tentation d’aller plus loin dans l’investigation, s’est seulement limité à son Grand Reportage. A bientôt pour un autre dossier.
Saër DIAL

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