Projet phare « Hub Minier Régional » : tenue un atelier de formation sur sa pertinence destiné aux journalistes

De par sa position géographique et sa stabilité, le Sénégal qui vise par ailleurs la pleine exploitation de ses ressources minières, va se doter des infrastructures et d’un cadre règlementaire propres à faire du pays le hub de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest.

Le secteur minier qui présente des potentialités importantes tend vers une innovation. Un changement dansle tissu socio-économique du Sénégal est opérationnel. A travers le projet phare « Hub minier régional », le Sénégal affiche son ambition de devenir le centre de référence de services miniers en Afrique de l’Ouest à travers le projet phare « Hub minier régional », un des 27 projets phares du Pse.

Selon Cheikh Ahmadou Bamba Kébé gestionnaire du projet, pour ce faire, le pays affiche son ambition de développer le projet phare hub minier région composés de 3 volets : -Hub de services : sous-traitance opérationnelle, y compris service traiteur ; -Hub logistique : centres de distribution stockant et offrant des consommables ; -Hub académie : centre de formation par exemple pour lesingénieurs et techniciens miniers et des écoles spécialisées.

Ainsi avec ce projet, c’est une façon de permettre aux entreprises minières qui interviennent dans ce secteur de miser sur le contenu local. Surtout que de 2016 à 2021, le constat est que les entreprises minières ont eu à importer 700 milliards de F Cfa de biens au Sénégal dans le cadre de leurs activités. Ainsi, pour contrecarrer celà et encourager les entreprises à chercher tout ce dont ils ont besoin à l’intérieur de leur pays, le Bureau Opérationnel de suivi du plan Sénégal émergent (Bos Pse), va mettre en place le Hub minier régional.

Toujours selon Cheikh A  Kébé, c’est intégrer toute la chaîne de valeurs de toutes les ressources minières exploitées au Sénégal et dans les pays voisins, en ayant pour objectif, de faire du Sénégal, le noyau de l’activité minière sous-régionale, allant de la formation, à la mise à disposition d’infrastructures, en passant par la valorisation des experts.

C’est ce qui leur permettra d’après lui, gestionnaire à ladite structure, de cibler les produits les plus importants que les entreprises minières ont besoin et de voir s’il est possible de développer celles capables de produire ces services pour ensuite les leur vendre au lieu d’aller importer ailleurs ». Aujourd’hui, avec la loi sur le contenu local, cela va permettre d’avoir une base de départ et peut-être d’ici 10 ans ne plus importer.

Momar Diack SECK
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