La police de Pikine a effectué, hier à 18h, une descente dans les locaux du bar «Chez André», sis au quartier Djiby Sarr de Pikine Icotaf, où le corps sans vie d’un individu du nom de Djibril Diouf, âgé de 60 ans, a été découvert. Ce dernier a pris un verre de whisky et s’est affalé en pleine danse sur la piste, avant de rendre l’âme.
Il y a eu un corps sans vie, mercredi, sur la piste de danse du bar à l’enseigne «Chez André», situé à Pikine Icotaf en banlieue dakaroise. Le défunt nommé Djibril Diouf a débarqué dans le lieu de détente, aux environs de 18h, et a commencé à tailler bavette avec quelques individus qu’il a trouvés sur place.
Après quelques salamalecs d’usage, Diouf passe une commande de whisky et se met à siroter son verre d’alcool. Il termine alors son verre, s’arrache brusquement de son siège et commence à esquisser des pas de danse agrémentés de notes de musique.
Des gens donnent de la voix et provoquent un boucan d’enfer dans le bar en question, avec des vivats et autres applaudissements. Une ambiance bonne enfant règne alors dans le lieu de détente. Mais, Djibril pique un brusque malaise, s’écroule sur la piste de danse et reste inerte.
Des gens minimisent la chute brutale du sieur Diouf, pensant que ce dernier a tout simplement trop levé le coude et se mettent tranquillement à déguster leurs rafraîchissements et rire aux éclats. Tandis que d’autres sautillent et continuent à croquer la vie à belles dents dans le bar. Mais, face à l’inertie prolongée de Diouf, ils se font un sang d’encre, redoutent le pire pour leur compagnon d’infortune et se portent à son chevet.
Ils tentent de le réanimer pour lui porter assistance. Sans Succès. Ils renoncent à leur tentative de sauvetage du vieil homme, se retirent précipitamment et soupçonnent une mort naturelle, suite à un brusque malaise cardiaque consécutif aux gorgées de whisky et efforts physiques intenses, au cours de la partie de danse.
Alertés, les limiers de Pikine se rendent sur les lieux et constatent le corps sans vie de l’homme. Les sapeurs-pompiers arrivent sur place, embarquent le cadavre et l’acheminent à la morgue de l’hôpital Le Dantec pour les besoins d’une autopsie.
Une fouille corporelle du défunt a permis aux policiers enquêteurs de trouver sa carte nationale, puis connaître son identité à l’état civil ainsi que ses filiations. Les agents de service d’hygiène ont désinfecté les lieux.
Une enquête a été ouverte par la police locale pour déterminer les véritables circonstances du décès de Djibril Diouf, dont aucune trace de blessure apparente n’a été constatée sur le corps. Ce qui laisse croire à une mort subite et naturelle, même si les flics préfèrent garder l’arme au pied et attendent les conclusions de l’autopsie pour y croire.
Les échos
