L’artisanat est ‘’la solution’’ pour l’emploi et l’employabilité des jeunes, la relance économique ansi que la production de la consommation locale, a déclaré samedi à Kaolack (centre), le président de l’Union nationale des Chambres des métiers (UNCM) du Sénégal, Issa Dièye. APS
‘’L’artisanat est la solution pour l’emploi et l’employabilité des jeunes. C’est aussi la solution pour la création d’entreprises et est aussi la solution pour la relance économique et pour la production de la consommation locale’’, a-t-il indiqué.
Dièye s’exprimait dans le cadre d’une rencontre de sa structure tenue les 2, 3 et 4 septembre, à Kaolack pour y installer sa nouvelle équipe dirigeante.
Il a dit à cette occasion que sa structure a entamé l’exécution de ses nouveaux défis avec l’examen des problématiques majeures qui entravent l’essor du secteur de l’artisanat.
Selon lui, l’UNCM a identifié des solutions devant permettre d’inscrire le secteur dans une dynamique de croissance débouchant sur la création massive d’emplois.
Au terme de la rencontre les participants, pour une bonne prise en charge des intérêts des artisans, ont recommandé que l’organisation soit le seul interlocuteur entre les pouvoirs publics et les artisans.
‘’Conformément aux prescriptions du code communautaire de l’artisanat et dans le souci de rationalisation pour plus d’efficience dans la conduite des politiques publiques, les membres du bureau de l’UNCM recommandent que la direction de l’apprentissage soit logée au ministère de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel’’, a soutenu le secrétaire élu du bureau de l’UNCM, Abdoulaye Sarr.
Dans le même temps, a-t-il indiqué, l’UNCM suggère ‘’fortement’’ au gouvernement du Sénégal de transformer les ‘’Maisons de l’outil’’ en centres de ressources et/ou d’incubation et de confier leur administration aux Chambres des métiers.
‘’L’expérience a montré que la multitude d’entités éparses entraine un dysfonctionnement majeur et un chevauchement sur les missions, en conséquence, un impact très limité’’, a signalé Abdoulaye Sarr, également président de la Chambre des métiers de Tambacounda (est).
Selon lui, l’étendue des missions dévolues aux Chambres des métiers contrastent avec le peu de moyens humains, financiers, techniques et logistiques alloués aux Chambres consulaires.
‘’Nous invitons l’Etat à augmenter les budgets des Chambres des métiers pour un meilleur pilotage de l’artisanat’’, a fait savoir, le président de la Chambre des métiers de Tambacounda.
‘’Il est aussi recommandé la domiciliation des fonds de promotion de l’artisanat à l’UNCM pour permettre aux Chambres des métiers d’organiser régulièrement des évènements promotionnels, foires, salons, etc…, et ainsi exhiber à la face du monde le potentiel des artisans’’, a-t-il poursuivi.
Le bureau de l’UNCM recommande, selon lui, la mise en place d’une ligne de crédit substantielle dédiée spécifiquement aux besoins des artisans.
Il demande aussi, l’évaluation de la première phase de l’appui destiné à la résilience des artisans face à la pandémie de Covid-19 et le versement dans les plus brefs délais du reliquat, a-t-il ajouté.
APS
