Centrafrique : Deux casques bleus tués, Mankeur Ndiaye condamne

L’ONU a condamné le meurtre de deux casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) tués, lundi, dans une attaque dans le sud du pays.

Deux soldats de la paix – un Gabonais et un Marocain- ont été tués à 17 kilomètres de la ville de Bangassou, chef-lieu de la préfecture du Mbomou, suite à l’embuscade de leur convoi par des éléments des groupes armés coalisés, notamment composés de combattants de l’Upc et des anti-Balakas.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en République centrafricaine (Rca), Mankeur Ndiaye, a fermement condamné cette attaque qu’il a qualifiée de «lâche».

Dans un communiqué publié le jour même de l’attaque, Mankeur Ndiaye, qui dirige également la Minusca, a souligné que cette dernière travaillera avec les autorités centrafricaines pour que les auteurs et les complices de ces crimes de guerre soient arrêtés et répondent de leurs actes devant la justice.

Mankeur Ndiaye a rendu hommage aux casques bleus disparus et présenté ses condoléances émues aux familles endeuillées, aux contingents gabonais et marocain ainsi qu’à leurs gouvernements.

Depuis le 19 décembre dernier, la Rca est le théâtre d’attaques répétées commises par des groupes armés qui remettent en cause l’autorité du gouvernement centrafricain et la tenue des élections.

«La Minusca a payé un lourd tribut avec sept casques bleus tombés au service de la paix, depuis le lancement des attaques coordonnées et simultanées par les anti-Balaka, le 3r, le Mpc et l’Upc, alliés à l’ancien président François Bozizé. Mais elle reste engagée à poursuivre son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation des élections», a insisté M. Ndiaye.

La semaine dernière deux soldats de la paix – un Rwandais et un Burundais – avaient été tués dans deux attaques distinctes contre la mission onusienne. L’envoyé de l’Onu a également rendu hommage aux civils, aux travailleurs humanitaires et aux membres des forces de défense et de sécurité centrafricaines, victimes de ces violences.

24 heures

Saphiétou Mbengue
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