Agro-alimentaire, agro-business, agro-industrie au Sénégal : Où en est-on avec la recherche ?

N’y a-t-il pas un moyen d’extraire le sucre contenu dans la pastèque pour le raffiner ? Et ce jus délicieux qu’elle produit, ne peutil pas être une composante abondante et à bon marché d’une boisson sucrée nationale ?

Partout dans nos rues, les pastèques pourrissent et les paysans sont angoissés de voir leurs récoltes finir dans les poubelles. Cette chair (dont raffolent les hommes et les bêtes) ainsi que son enveloppe ne peuvent-elles pas être reconditionnées pour servir d’aliment de bétail ? Est-ce une fatalité que de voir tous ces fruits pourrir chaque année ? Y a-t-il dans ce pays une politique de développement de magasins de stockage, une chaine de froid, à même de permettre aux Sénégalais de consommer la pastèque toute l’année ?

Les pays éclairés par les Lumières de la raison (qui ne confondent pas religiosité, piétisme et fatalisme) savent valoriser leur potentiel, ils savent comment devenir champion dans un domaine où la nature ou le savoir-faire de leurs fils leur donne un petit avantage.

Il faut en finir avec cette conception cyclique de l’agriculture en mettant l’accent sur une chaîne des valeurs. L’énergie dans la nature est inépuisable, seules l’ignorance et la paresse nous font craindre le pire.

Il faut certes économiser, respecter la nature, ne pas l’exploiter de façon arrogante et superflue, mais il faut surtout diversifier les sources d’énergie, notamment celle bio. La pastèque, la coque d’arachide, le soleil, etc. : avec toutes ces ressources, doit-on être dans l’angoisse du déficit énergétique ?*

Alassane K. Kitane S 24 Heures

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