Programme de coopération entre le Sénégal et les USA : 1 231 milliards de FCFA injectés depuis 1961, cependant des défis demeurent…

Les travaux de la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et l’USAID pour l’année 2016, un moment important pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de notre programme de coopération, identifier les principales contraintes et trouver les solutions les plus appropriées, se sont tenus hier mardi 20 juin à Dakar.

Le ministre de l’économie, des finances et du plan du Sénégal, Amadou Bâ a rappelé dans son discours que ce programme bilatéral, qui a débuté en 1961, s’est intensifié au fil des années pour atteindre un montant cumulé d’environ 1 231 milliards de FCFA en 2016.

« Il convient également de souligner que le montant des engagements sur la seule période 2010-2016 s’élève à environ 690,70 millions $ us, soit environ 400,610 milliards de FCFA », a-t-il indiqué, avant d’ajouter :

« Comme en attestent ces chiffres, je puis affirmer sans aucun doute que ce programme bilatéral figure parmi les plus importants en matière de coopération entre le Sénégal et ses partenaires »

Le Gouvernement du Sénégal et l’USAID ont signé en septembre 2015, quatre (4) accords d’assistance d’un montant global de 465,736 millions de dollars Us, soit environ 232 milliards 868 millions F CFA dans les domaines de « la Santé », de « l’Education », de « la Croissance économique » et de « la Bonne Gouvernance et Démocratie ».

« Le prolongement de ces accords qui s’étend jusqu’en 2020 s’articule harmonieusement aux axes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE) et traduit une volonté forte du Gouvernement Américain de s’aligner sur les priorités définies par l’Etat du Sénégal. Les Etats-Unis ont compris l’importance que revêt le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour le Président de la République et la pertinence de la vision qui le sous-tend », selon le ministre.

Ces défis et difficultés qui persistent…

Cependant, même si des avancées significatives ont été notées dans le secteur de l’éducation, certaines difficultés persistent et risquent d’entraver la bonne exécution des projets, a-t-il reconnu.

« J’en citerai quelques-unes : l’absence d’une politique de maintenance des infrastructures scolaires, la difficulté de mobiliser le secteur privé pour le financement et la pérennisation des programmes du secteur de l’éducation, la faible mobilisation communautaire dans le processus de l’atteinte des résultats scolaires »

Autre chose, malgré ces résultats encourageants, le programme Croissance Economique demeure confronté à certains défis tels que  l’insuffisance des infrastructures de stockage et des ressources humaines, la faiblesse de l’harmonisation des approches et de la  coordination des programmes d’eau et d’assainissement en milieu rural et une insuffisance de la  coordination avec les différentes initiatives gouvernementales tels que le Programme National d’Investissement agricole (PNIA).

Il a aussi salué les points de cette agence qui se concentre également sur la Promotion de la Gouvernance, de la Démocratie et de la Paix en Casamance à travers le développement local, la promotion de la transparence et la responsabilité à tous les niveaux de l’Administration, l’appui aux processus politique et électoral, ainsi que le processus de paix en Casamance.

Momar Diack SECK
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