Pour Oumar Gueye, le ministre de l’économie maritime, le Conseil local de pêche artisanal ou CLPA, ce cadre d’orientation sectoriel installé la semaine dernière, met un accent particulier sur la promotion de la cogestion dans la gestion durable de pêcheries.
« Le gouvernement du Sénégal entend ainsi consolider les acquis en matière de cogestion et assurer le renforcement de capacité technique et organisationnelle des acteurs. Toutes ces mesures visant à renforcer la cogestion par une gouvernance locale des pêches sont préconisés par le code de conduite pour une pêche responsable, édictée par la FAO », a fait savoir le ministre le jour de son installation.
Selon les éclairages, l’installation du bureau permettra aux pêcheurs artisanaux d’être au courant de toutes les mesures prises afin qu’ils les respectent pour une gestion durable des ressources halieutiques.
D’ailleurs Abdoulaye Ndiaye, le coordonnateur national, une des missions est d’œuvrer pour que les CLPA de la base soient opérationnels et fonctionnels, pour être des organes de gouvernance forts capables de relever les défis dans la gestion des ressources.
Pour la représentante de la directrice de l’Usaid, la gestion durable des ressources halieutiques passe nécessairement par une gestion concertée qui doit impliquer l’ensemble des acteurs concernés en premier les communautés de pêches et l’administration des pêches.
C’est pourquoi donc, le Conseil local de pêche artisanal regroupe du beau monde, allant des pêcheurs aux mareyeurs, des transformatrices aux vendeurs des quais de pêche, des porteurs aux charretiers, sans oublier les sages et notables du milieu.