Nouvelles technologies : L’avenir de la fintech en Afrique au menu de la 11ème édition de la Conférence Annuelle de l’ABLC

L’African Business Lawyer’s Club (ABLC) organise la 11ème édition de sa conférence annuelle le 07 octobre 2022 au siège du MEDEF de 17h30 à 20h. Le thème retenu cette année est : « Fintechs en Afrique : catalyseurs de croissance ». Acteurs du secteur bancaire, PDG de start-ups et avocats se rassembleront pour discuter du potentiel de croissance économique que les fintechs offrent en Afrique.

D’après un communiqué de l’agence 35° Nord, deux tables rondes se succèderont lors de cette soirée. La première, qui a pour thème « Les fintechs, levier de croissance des PME : états des lieux et dynamiques », donnera la parole à des acteurs clés tels que Selia Mamadou-Bankole, conseillère juridique secteur privé et opérations non souveraines à la BAD, Moulaye Taboure, PDG de « Anka », Maxime Bayen, co-fondateur de « Africa The Big Deal », Ismail Chaib, Lead Product & Technology de « Yassir » et Thibault Verbiest, co-fondateur de « Payfoot »

La deuxième table ronde abordera la question de « African fintech ecosystems: evolution and regulation» avec la participation de Shams Radjabaly, co-fondateur de « Moneco », Oswald Osaretin Guobadia, conseiller spécial à la présidence du Nigeria, Mourad Chouiqa, Responsable régional BPI France Afrique de l’Est, Afrique Australe et Océan Indien, Precious Oyelade, responsable des programmes Startups chez Google et Maria Adebayo, associée au bureau de Washington, D.C. de Latham & Watkins et membre de la pratique des transactions en matière de données et de technologie.

Selon le rapport « Fintech en Afrique : la fin du commencement » publié le 30 aout dernier par le cabinet McKinsey, le secteur des fintechs générera un chiffre d’affaires de 30,8 milliards de dollars en 2025, soit entre cinq et près de huit fois plus élevé que celui réalisé en 2022, où il a été estimé entre 4 et 6 milliards de dollars. Toutefois, les fintechs africaines doivent faire face à plusieurs défis pour établir leur maturité notamment « leur développement dans un environnement réglementaire hétérogène et incertain ».

« Avec un taux de bancarisation des adultes inférieur à 80% et un tissu industriel composé à environ 90% de PME, l’Afrique représente un terrain de jeu idéal pour les FinTech. Que ce soit dans les moyens de paiements, la levée de fonds, les dépôts et prêts, la gestion des investissements, le provisionnement du marché ou l’assurance, l’écosystème de la FinTech en Afrique est en cours de constitution et devrait stimuler, entre autres, l’inclusion financière si cruciale à la digitalisation du continent et le virage de la 4ème révolution industrielle.

La 11ème édition de la conférence annuelle de l’ABLC sera donc l’occasion de se pencher sur les défis auxquels font face les investisseurs, institutions financières, universités et incubateurs & accélérateurs de start-up » a déclaré Thierry Nkiliyeche, président de l’ABLC

Momar Diack SECK
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