Vox populi-L’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH) manifeste son indignation suite aux événements survenus à Mbacké, mais, aussi à l’enlèvement du leader du PASTEF, Ousmane Sonko, le jeudi dernier. Il appelle, toutefois, à la décrispation du climat politique.

Ladite organisation de la société civile, préoccupée par la situation tendue qui prévaut au Sénégal, a tenu «à rappeler que le Sénégal est un pays, fruit d’une construction étatique et démocratique exemplaire».

Une raison, pour elle, de faire le plaidoyer pour «que ceux qui gouvernent préservent un espace d’expression des droits et libertés fondamentaux. Que ceux qui détiennent l’appareil de l’État favorisent une liberté d’expression non négociable. Que les uns et les autres se respectent pour protéger la vie privée et la présomption d’innocence. Que tous se soumettent aux prescriptions de la justice, en utilisant les voies de droit offertes à l’interne comme à l’international».

Pour elle, il est de l’intérêt de tous «qu’on sépare individus, familles, religions, Etat et partis. Que la sécurité soit au service de tous. Que le respect de l’Ordre public n’annihile pas la liberté. Que le pays ne soit pas pris en otage par des conflits d’intérêts. Que la conquête du pouvoir politique soit soumise à l’éthique afin de donner un sens à la démocratie si celle-ci demeure, tout simplement, la voie du peuple», a indiqué l’ONDH.

Selon ladite structure, «le respect des principes et des valeurs doit être réciproque. Il est alors de la responsabilité de tous les acteurs de déployer tous les efforts nécessaires pour que la paix règne dans ce pays et que les droits et libertés fondamentaux soient respectés».