Après l’étape de l’Europe et de l’Amérique du Nord, le candidat de la plateforme Taxawou poursuit sa tournée dite « Mottali Yéenné » qui conduit Khalifa Ababacar Sall dans la partie Est du pays.
L’ancien maire de Dakar, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024 séjourne depuis 14 février dans la région naturelle du Sénégal oriental, et cela jusqu’au 28 février 2024 dans le cadre de sa tournée de proximité. Après le département de Koumpentoum (Keur Serigne Touba, Fass Gounass, Darou Salam, Niani Mereto, Bamba Thialène, Massembé, Foulacolong, Payar, Kouthiaba, Darou Ndiayenne), le président de Taxawu Sénégal a déposé ses baluchons dans le département de Tamba où Lansana Kanté coordonnateur départemental de ADK et les militants de Taxawou Sénégal ont réservé un accueil princier au leader de Taxawou Sénégal.
«Je tends la main aux socialistes à nous retrouver pour rallumer cette flamme socialiste qui ne s’éteindra jamais pour aller vers la victoire en 2024 »
A Tambacounda même, ville pleine de souvenirs pour le président de Taxawou Sénégal – il avait été contraint, en 2017, d’écourter sa tournée «Doxx Mbokk» en vue de la présidentielle de 2019, pour répondre à la justice dans le dossier dit de la «caisse d’avance de la mairie» -, c’est devant une foule acquise à sa cause que le candidat de la plateforme Taxawou Sénégal pour la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024, s’est dit «sensible à ce bel accueil, mais aussi à l’engagement des populations de Tambacounda auprès du coordonnateur départemental et du leader de Taxawou Sénégal».
Cette rencontre entre l’ancien maire de Dakar et ses militants et sympathisants de Taxawou a servi de vitrine pour se remémorer feu Douga Kanté, ancien député socialiste et responsable politique du Parti socialiste à Tambacounda et dont le siège de Taxawou Sénégal porte désormais son nom. «Douga Kanté, un homme parti très tôt à la fleur de l’âge, un homme de conviction, de foi, de dignité, et d’une belle élégance dans le corps et dans la parole, un homme d’une telle générosité», évoque l’ancien ministre socialiste sous Diouf avant de tendre la main à ses anciens compagnons du Parti socialiste pour les retrouvailles de la grande famille. «Je me réjouis de la présence de ces camarades du Parti socialiste. Parce que nous sommes socialistes, nous ne serons jamais autre chose. Je tends la main aux socialistes à nous retrouver pour rallumer cette flamme socialiste qui ne s’éteindra jamais, pour aller vers la victoire en février 2024. J’appelle tous les socialistes, de la base au sommet. Venez avec nous pour qu’ensemble on se batte ensemble pour le triomphe au soir du 25 février 2023», a déclaré l’ex président de la conférence des leaders de Yewwi qui se place en candidat de l’unité de la grande famille socialiste et de toutes les forces de gauche qui «se trouvent être dans la même posture que le Parti socialiste, faute de candidat à la présidentielle».
«Ce qui s’est passé avec Sonko, est inacceptable, inadmissible, inélégant, discourtois»
«Seuls ceux qui se ressemblent doivent s’assembler. Nous vivons, dans ce pays, un contexte dans lequel s’unir est la seule issue pour 2024, mais aussi pour faire face à la dictature rampante dans notre pays. Il faut s’opposer à ça et se battre pour mettre un terme à cela », argue le maire honoraire de Dakar qui a, par ailleurs, dénoncé avec « vigueur les agressions » des forces de défense et de sécurité sur Ousmane Sonko avant-hier jeudi au sortir du tribunal dans l’affaire opposant le président de PASTEF au ministre Mame Mbaye Niang.
«Ce qui s’est passé hier, avec Sonko, est inacceptable, inadmissible, inélégant, discourtois. On peut comprendre que des forces de l’ordre aient besoin de maintenir l’ordre, mais on ne peut pas comprendre qu’elles aillent briser le pare-brise d’une voiture sur une personne. On pouvait le blesser ou pire. Et après, qu’est-ce qui allait arriver ? » a condamné M Khalifa Sal qui dit apporter toute sa solidarité ainsi que soutien au maire de Ziguinchor.
Et pour le leader de Taxawou Sénégal, le président Macky Sall par ailleurs président de Benno Bokk Yakkaar serait dans une logique de liquidation d’adversaire politique en vue du scrutin de février 2024.
«On ne peut pas accepter, cette fois, que Macky Sall se choisisse des adversaires à une élection. Il l’a fait deux fois, mais il n’y aura pas une troisième. C’est ici à Tambacounda que ma tournée pour la présidentielle de 2019 a pris fin dans des conditions que tout le Sénégal connait», a-t-il averti non sans manifester sa détermination à poursuivre cette tournée dont le but est d’approcher les populations dans les coins les plus reculés du pays, les écouter afin d’apporter des solutions à leurs problèmes, cela une fois à la présidence de la République.
Vox populi
