Guillame Soro reparle de mort de Désiré Tagro, ministre de l’intérieur sous Laurent Gbagbo

Guillaume Kigbafori Soro, Président du Conseil politique de la campane d’Alassane Ouattara, candidat unique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain a fait, hier lundi, à Issia (Centre-Ouest) des révélations sur la mort de Désiré Tagro, ministre de l’intérieur de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, en pleine crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011. « Je ne peux pas être ici à Issia, sans me souvenir de deux membres de mon gouvernement qui ne sont plus avec nous. Je veux parler des ministres Tagro Désiré et Bohoun Bouabré (originaires d’Issia). On ne peut pas se réjouir de la mort d’un être humain, sinon nous serons inhumains », a déclaré M. Soro lors d’un meeting à Issia dans le cadre de la campagne électorale.

 » Alassane Ouattara n’a pas été content du décès de Tagro Désiré. Je me souviens à l’époque, je suis un acteur. Quand on a su qu’il a été blessé, la première instruction urgente et ferme qui m’a été donnée était de conduire le ministre Tagro Désiré à la PISAM (Polyclinique internationale Sainte Anne Marie). Malheureusement, les choses se sont passées autrement », a-t-il poursuivi.

« Quelques fois, je lis sur les réseaux sociaux des ivoiriens qui disent on veut que Soro meurt. Ne vous pressez pas. Je mourrai un jour. C’est le destin de chacun. C’est le destin de nous tous, la mort est un passage obligé », a-t-il rappelé en soulignant que « la vie de l’homme appartient à Dieu ».

 » Guillaume Soro aurait pu mourir avant Tagro qui lui est mort en 2011. Moi, c’est en 2007 que j’aurais pu mourir dans l’attentat de l’avion. Mais Dieu à qui appartient la vie , qui est le maître de la destinée de chacun, en a décidé autrement », a ajouté le président du conseil politique de la campagne de M. Ouattara.

« Je ne peux pas me réjouir que quelqu’un d’autre meurt. C’est pourquoi, je demande aux chefs traditionnels d’aller dire au village, aux parents de Tagro que personne n’est content, mais c’est la volonté de Dieu », a insisté M. Soro.

Donc ici à Issia, a-t-il exhorté, « vous devrez accepter de pardonner. Si vous croyez en Dieu, si vous avez la foi, sachez que rien ne peut contre la volonté de Dieu. C’est pourquoi, on n’a pas non plus le droit de rester sur ses ressentiments, sa douleur. Issia doit pardonner, Issia doit regarder l’avenir, Issia doit avancer ».

Source Agence de Presse Africaine (APA)

Momar Diack SECK
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