Grèce : Comprendre le référendum en quelques mots

Dans son bras de fer avec l’Union européenne, le gouvernement grec a choisi d’organiser un référendum pour en finir avec les politiques d’austérité.

C’est un choix périlleux.

Les Grecs votent donc dimanche pour ou contre le dernier texte d’accord proposé par les créanciers du pays (des réformes en échange d' »argent frais » de la part des institutions européennes et du Fonds monétaire international).

Au fil des jours, l’enjeu de ce référendum surprise s’est dramatisé. La Grèce n’a pas pu honorer sa dette vis-à-vis du FMI, les banques sont fermées depuis lundi… Il est de plus en plus question de saut « dans l’inconnu » en cas de non, selon les termes de François Hollande.

De fait, la question d’une sortie de la Grèce de l’euro se pose.

Vendredi, un sondage a donné le oui légèrement en tête, mais il montre que le pays est totalement coupé en deux et encore très indécis. En cas de victoire du oui, le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, pourrait démissionner et le parti au pouvoir, Syriza, se poserait la question d’appliquer ou non le plan des créanciers de la Grèce. En cas de non, une période d’incertitude s’ouvrirait.

La Grèce pourrait connaître de graves problèmes de liquidités et revenir à la drachme. Ses partenaires européens seraient protégés contre les effets directs d’un « Grexit », mais les conséquences à long terme sur l’avenir de la zone euro restent incertaines.

Momar Diack SECK
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