Bras de fer entre des écoles privés et des parents d’élèves : Les parties se soumettent à l’arbitrage de l’Etat

Le feu continue de couver entre des parents d’élèves confrontés à l’obligation de payer des mensualités non épuisées par leurs enfants et des écoles privées. En attendant, les présidents des Associations de parents d’élèves de la Petite école protestante de Dieuppeul, de Wagane Diouf, de Mame Abdoulaye Tounkara et Saliou Mbengue ont estimé que le règlement du différend sur la scolarité peut constituer le déclic d’un schéma de sortie de crise par les autorités

L’unique point inscrit à l’ordre du jour concernant l’examen des conditions de reprise des cours en fonction de la pandémie de la COVID-19.

Ce fut l’occasion pour les parties prenantes de plancher ‘sur la problématique qui gangrène ces deux établissements et notamment le dialogue de sourds qu’ils vivent avec l’administration de l’école au sujet des trois mois de scolarité non enseignés aux élèves mais réclamés par l’administration des écoles.

Ainsi, « dans le cadre d’un dialogue fécond, pluriel et démocratique, les deux bureaux ont fait le compte rendu de la réunion tripartite qu’ils ont eue avec ladite administration, à la date du 15 octobre 2020 ».

Dans un communiqué conjoint, lesdites associations ont rappelé que l’administration de ces établissements « s’était arrêtée au premier point de l’ordre du jour : Les trois mois réclamés. Car, les parents d’élèves avaient estimé impertinent de poursuivre la rencontre, dès lors qu’ils ne pouvaient s’entendre sur l’essentiel, c’est-à-dire un accord sur l’affaire des trois mois. »

« Or, lors de cette réunion, les représentants des parents d’élèves avaient même proposé de couper la poire en deux, ce qui veut dire, payer les 50% de ces mensualités selon un moratoire à définir après les inscriptions. Contrairement au Comité de gestion de l’école qui exige la totalité de la somme qu’il considérait non négociable, sauf le dernier mois qui pourrait être payé selon un moratoire. Et celle-ci prit fin sans épuisement de l’ordre du jour.

« Et les deux semaines de réflexion et d’attente que se sont donnés les deux camps n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente. Au contraire. Parce qu’à l’issue de la rencontre  du samedi 31 Octobre 2020, l’assemblée a démocratiquement décidé de ne pas payer un seul franc de cette somme indûment réclamée », informe le document.

Et ce, pour la simple raison que, selon ladite assemblée, « le contrat opposant les deux parties n’ayant pas été respecté. En définitive, l’Assemblée a décidé de saisir l’État du Sénégal pour un arbitrage, afin de trancher cette lancinante question, au regard de l’imminence de l’ouverture des classes et de l’importance de l’éducation dans la vie de la Nation.

Kritik

Oumou Khaïry NDIAYE
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