Elle fait partie des révélations de l’année 2020, Yama Ndiaye représente les personnes vivantes avec un handicap dans le milieu du mannequinat. poussée par sa fille à se lancer sur les podiums, Yama Ndiaye se lance le défi de réussir dans un milieu où les personnes, à mobilité réduite, n’étaient pas invitées.

Mariama Ndiaye, a fait des études jusqu’en classe de seconde, mais finit par abandonner «j’aurai aimée continuer mes études, mais malheureusement pour moi, en un moment donnée je ne parvenais plus à suivre correctement mes cours à cause de mon handicap» confesse t-elle.

Comme tout début, Yama Ndiaye fait face à quelques contraintes liées à son handicap, elle réussit difficilement à trouver des agences de mannequinat prêtes à l’intégrer «les agences de mannequinat étaient réticentes au début, car elles n’avaient pas l’habitude de voir des personnes, à mobilité réduite, dans le milieu du mannequinat».

Elle a fini par croiser deux maisons de couture prêtes à l’habiller et ainsi commencer l’aventure avec elle. Yama Ndiaye s’adonne aussi au commerce «je travaille dans la vente de la friperie, cela me permet de gérer mes enfants vu que ce n’est pas tout le temps qu’on a des shootings. Mes business me permettent d’être indépendante financièrement » souligne t’elle.

Pour Yama Ndiaye pas question de rester à ne rien faire, car selon elle chaque personne a un rôle bien déterminé à jouer pour le développement de notre pays. Yama Ndiaye rêve de voir un jour d’autres filles, à mobilité réduite, affronter les défilés avec «assurance» tout en privilégiant les études car «le mannequinat rime avec un certain niveau intellectuel ».

En attendant de voir d’autres jeunes générations, dans sa situation sur les podiums, défiler, Mariama Ndiaye continue de se battre pour un jour, défiler pour les plus grandes maisons de couture et pourquoi pas faire une carrière au niveau international.

S Le Grand Hebdo