Visée avec ses services par des attaques via les réseaux sociaux : Aïda Mbodj porte la réplique et dénonce une «mauvaise foi»

Vox populi-La Campagne nationale de financement dédiée à l’autonomisation lancée sur toute l’étendue du territoire, le 24 septembre dernier, pour une durée de deux semaines (11 octobre 2024), bouclée, ses résultats ont été rendus publics, hier. Ce sont ces résultats que Aïssatou Mbodj, plus connue sous le nom de Aïda Mbodj, a brandi en guise de réponse à ceux qui, dit-elle, avaient pris la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) pour cible. S Vox populi

Aïda Mbodj n’a pas manqué de signaler que la DER est visée par des attaques qui ont même fait réagir le Président de la République et le Premier ministre qui l’ont interpellé sur ce qui a été présenté comme des financements de ses proches. Ce qu’elle dément avec véhémence : «certaines attaques sur les réseaux sociaux proviennent de parties non éligibles ou mal informées, ce qui reflète une incompréhension ou une mauvaise foi».

A ses pourfendeurs, mais surtout à ses concitoyens, elle a envoyé deux messages, pour tenter de les rassurer. «La DER reste engagée dans un exercice de transparence totale et un dialogue constructif avec toutes les parties. Les décisions prises respectent les critères rigoureux définis en amont, pour garantir une gestion équitable des ressources limitées». Cela dit, elle a appelé, au nom de la DER, les citoyens «à éviter les jugements hâtifs et à consulter les informations disponibles via la plateforme ou les antennes pour mieux comprendre le processus».

Et d’ajouter : «Je ne veux pas qu’on me traine dans la boue pour quoi que ce soit. Je refuse catégoriquement que l’on remette en question le travail que j’accomplis pour servir le Sénégal».

Mieux, indique Aîda Mbodj : «On est venue avec notre expérience. Après le combat qu’on a mené dans l’opposition, on a pris l’engagement de faire les réformes qu’il faut pour une meilleure gouvernance des institutions. On ne peut accepter ces accusations gratuites». D’où l’idée de mettre en place cette plateforme pour garantir la transparence et l’impartialité. «Je ne connais pas ceux qui sont financés, je ne les ai pas vus», dit-elle en louant l’innovation qu’apporte la digitalisation des procédures d’enrôlement avec cette plateforme.

Oumou Khaïry NDIAYE
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