Le globe est presque devenu un village planétaire, tant les progrès des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont accentué les interactions entre les continents et les pays. Toutefois, des dérives sont régulièrement signalées sur la toile, en raison de son accessibilité et la liberté de s’y exprimer. Cette facilité est à l’origine du délaissement ou presque de la lecture classique, avec à la clé une baisse drastique du niveau des élèves. Toutes choses qui motivent le groupe Al Amine à promouvoir la lecture et autres investissements. Il vient de s’installer à Sédhiou.*
Le cercle de la littérature s’élargit dans la capitale du Pakao, avec l’ouverture de la librairie Al Amine, du groupe LP2A. L’un des membres, Mamadou Seydou Diallo, qui venait de Bignona pour des prestations de service, dit faire maintenant dans la proximité.
«Nous venions régulièrement de Bignona, pour des prestations de service à Sédhiou.Et compte tenu de la fidélité et de l’engagement de nos clients, nous avons décidé de nous rapprocher davantage des populations en venant nous installer ici, à Sédhiou. Nous avons trouvé ici un maire disponible, à l’écoute de sa population», explique-t-il.
Le ministre de la Culture et de la Communication et maire de la ville de Sédhiou, venu présider la cérémonie officielle d’ouverture, rappelle la place de la lecture dans la valorisation du capital humain. «Le premier produit d’exportation du Sénégal, depuis l’indépendance, cela a été la qualité de nos ressources humaines. Au début des indépendances, nous avions pensé que le produit de notre exportation devrait être de l’arachide. Nous avions vécu près de deux décennies de sécheresse, mais le Sénégal a survécu grâce à la qualité de sa population», a indiqué Abdoulaye Diop.
Aussi, ajoutera-t-il, la destination Sédhiou demeure une option de choix dans l’environnement des affaires et de la culture.
«Aujourd’hui, cette librairie ne compter que complément l’éducation de nos enfants, dans un environnement de culture comme Sédhiou. J’en profite pour féliciter le groupe LP2A. Je les remercie d’avoir pensé à s’orienter vers Sédhiou et cela veut dire aussi qu’il y a un bon indicateur qui puisse attirer les gens vers chez nous», conclut le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Lire donc pour mieux vivre semble être le mot d’ordre de résilience face à la tyrannie des technologies de l’information et de la communication dont la manipulation sur les réseaux sociaux expose plus qu’elle ne favorise la connaissance et l’essence de la vie pour ainsi donner du sens à notre existence.
Sud quotidien