Révélations d’Aïda Ndiongue sur Abdoul Mbaye : Les partisans de l’ancien PM cognent sur l’ancienne sénatrice

La Cellule de communication «regrette cette tribune offerte à un personnage qui a tenu des propos mensongers sur le Président Abdoul Mbaye, sans aucune preuve présentée ou réclamée par les journalistes présents. Bien évidemment, seuls certains esprits faibles et malintentionnés pourraient croire à une demande de prêt personnel formulée au téléphone par un Directeur général de banque, adressée à une cliente», indique le communiqué reçu par 24 Heures.

La Cellule de préciser : «En outre, en 2007-2008, période indiquée par cette femme de l’entretien téléphonique, Abdoul Mbaye venait d’encaisser le produit des ventes de ses actions à la BST et n’avait donc que faire d’un prêt de 500 millions FCFA en argent sale. Il est peut-être important de rappeler qu’il a à cette occasion payé plusieurs centaines de millions de FCFA d’impôts».

Par contre, indique-t-elle, «ces mêmes journalistes peuvent aller à la recherche d’un marché public de 5 milliards FCFA accordé en 2011 à une Sarl au capital de 1 million FCFA, dont le règlement a été approuvé au cours d’une période suspecte, soit entre les 2 tours de l’élection présidentielle de 2012. Ledit marché portait achat de produits phytosanitaires détaillés en natures et en quantités, devant être réceptionnés par le Service d’hygiène du Ministère de la santé ».

« Ces mêmes journalistes peuvent toujours faire l’effort de retrouver la facture concernée à moins que Madame Aida Ndiongue ne la leur remette elle-même. Ils pourront alors comparer les prix de la facturation et ceux du marché, afin d’apprécier si oui ou non il y a eu montage d’une opération mafieuse aux dépens du peuple sénégalais. Poursuivant leur travail d’investigation, ils pourront sans doute aussi identifier le nombre de marchés ainsi créés et payés au fil des ans, au profit de l’un des principaux ennemis de la République sénégalaise par son goût immodéré de l’argent», ajoute-t-elle.

Toujours selon elle, «Il serait d’ailleurs temps que le fisc s’intéresse à l’origine de sa fortune et à sa justification. C’était d’ailleurs l’une des options envisagées par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, pour sanctionner les pilleurs des caisses publiques, lui qui n’a jamais été partisan de la CREI en premier recours».

24 heures

Dieyna SENE
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