Le rassemblement de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays par le régime du président Macky Sall, a été l’occasion pour le leader de PASTEF de s’en prendre vertement au chef de l’Etat qu’il accuse de vouloir l’écarter de la course au Palais.
«Le temps des discours est révolu. On n’a plus rien à disserter sur Macky Sall qui n’a aucun respect pour les Sénégalais dans leur ensemble. Il n’est mu que par ses intérêts propres, les intérêts de sa famille, et ceux de son clan» a indiqué d’entrée le leader de PASTEF, avant de se défouler sur le président qu’il accuse d’attenter à sa candidature en vue de la présidentielle. Raison pour laquelle, il appelle les populations, surtout les jeunes à «se tenir prêts au combat et à faire face à Macky Sall qui ne connait que le rapport de force».
Dans la foulée, le maire de Ziguinchor, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, les invite à « s’inscrire sur les listes électorale». Une première étape d’une série de batailles à mener, selon l’opposant, afin de venir à bout du régime de Macky Sall qui «a fait trop de mal depuis qu’il est à la tête de ce pays, en 2012».
Le temps presse pour le leader de PASTEF qui doit faire face, ce 16 mars, au juge dans le dossier l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang. Procès dont son avenir politique dépend.
«On ne permettra plus à Macky Sall de se choisir des candidats», prévient l’ancien inspecteur des Impôts, avant de tirer encore à boulets rouges sur les magistrats qu’il accuse d’obéir au doigt et à l’œil au président Macky Sall. «La loi est la loi du peuple et non celle des juges», fulmine l’opposant radical qui entend déployer toutes ses forces pour combattre le régime du président Sall qui ne «gouverne que selon ses humeurs».
«La fin de l’ère Macky Sall a sonné. C’est le moment ou jamais pour le peuple de prendre son destin en main pour espérer ce changement tant attendu à partir de 2024. Le pays est au tournant décisif de son histoire», ajoute-t-il, avant de lancer un appel aux forces de l’ordre et de défense.
«J’invite les forces de l’ordre et de défense à rester républicaines, à être aux côtés du peuple, à jouer leur rôle et à ne pas suivre Macky Sall dans ses aventures sans lendemains. La gendarmerie ne peut pas nous empêcher d’arriver là où nous voulons. Le Sénégal vaut plus et vaut mieux de Macky Sall», dira Ousmane Sonko avant de réitérer son appel à des marches pacifiques les 15 et 16 mars 2023, pour dénoncer la politisation de la justice et des forces de défense et de sécurité.
«Notre ‘gatsa gatsa’ n’était pas destiné aux forces de défense et de sécurité, mais aux membres de l’APR. Si vous avez quelques choses entre les jambes, laissez la police et la gendarme de côté et faites-nous face», lance l’opposant avant de vilipender le chef de l’Etat auprès de la communauté internationale.
«Il est temps que la communauté internationale cesse de fermer les yeux sur les exactions de Macky Sall. Il est temps que cette communauté choisisse son camp. Soit, elle est avec le peuple sénégalais, soit elle est avec Macky Sall et son entreprise de destruction», conclut-il
Vox populi
