«Le Frapp a été informé aujourd’hui (Mercredi 1er septembre 2021, Ndlr) de l’interdiction par le préfet de Dakar de sa manifestation qui devait avoir lieu aujourd’hui de 14h à 19h devant la cour suprême pour dénoncer l’irrespect répété par cette cour des textes qui la régissent», indique un communiqué du secrétariat exécutif national du Frapp, relayé par 24 heures
Guy Marius Sagna et Cie de préciser : «Depuis le 5 août dernier le FRAPP a saisi la cour suprême pour qu’elle invalide le décret présidentiel illégal dont le seul et unique objectif est d’empêcher des inscriptions électorales massives des jeunes. Notre saisine a été enregistrée sous le numéro J/290/RG/21. Alors qu’elle devait répondre sous 48h comme l’y obligent ses propres textes la cour suprême par peur de déplaire au prince Macky Sall qui la nomme est restée 26 jours au lieu de 48h sans prendre de décision. Les citoyens veulent une cour suprême indépendante et non une basse-cour du président néocolonial».
Toujours selon eux, «Il a fallu que le FRAPP introduise la semaine dernière une lettre d’information pour que l’agent judiciaire de l’Etat fasse parvenir le même jour au FRAPP son mémoire en défense. Seule la lutte libère !»
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP de conclure : «Aujourd’hui, jour de notre manifestation devant la Cour Suprême, le FRAPP a été informé par la cour suprême que: +La procédure J/290/RG/21 est enrôlée à l’audience du juge des référés du 2 septembre 2021. Vous trouverez le rôle au tableau d’affichage de la Cour suprême prévu à cet effet+.
Menacés d’une manifestation le pouvoir exécutif et sa basse-cour se sont dépêchés pour convoquer la cour suprême».