Les jeunes patriotes ont battu le macadam ce mercredi pour protester contre les «forfaitures» de l’Etat du Sénégal et le recul démocratique. Une marche autorisée par le préfet du département de Rufisque qui, cependant a changé l’itinéraire initialement retenu par les organisateurs.
Au cours de cette manifestation pacifique des militants et sympathisants de PASTEF, Assane Diop le coordonnateur départemental dudit parti a déploré le changement d’itinéraire qui leur a été imposé par le préfet.
«Nous avons respecté la décision préfectorale, car, nous sommes des républicains. Mais, la prochaine fois qu’il ait le courage, soit de l’interdire ou de l’autoriser, mais nous n’accepterons plus qu’il change notre itinéraire. Nous n’accepterons plus cette forfaiture, car c’est injuste et anormal», a-t-il confié.
A l’en croire, cette manifestation est tenue à Rufisque comme dans les 45 autres départements du pays. «Nous avons marché aujourd’hui pour exiger la libération des détenus politiques mais plus particulièrement celle des fils de Rufisque qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Mor Gueye, Assane Dramé et Yaya Cissé», a-t-il annoncé.
Coordonnateur départemental du parti PASTEF, Assane Diop a aussi dénoncé le semblant d’état de siège dont est la cible la maison de Ousmane Sonko. «Nous exigeons aussi le départ immédiat des policiers qui sont parqués devant le domicile de notre leader Ousmane Sonko.
Macky Sall ne veut pas la paix, car il fait tout pour attiser le feu», renseigne le leader local de PASTEF qui dit ne pas comprendre les motivations réelles de cette situation. «On ne comprend pas pourquoi on lui interdit de sortir de chez lui. Il est sous résidence surveillée depuis quand ? Qui est le juge qui a donné cette décision. Ils ont bloqué toutes les issues de la Cité Keur Gui. Au nom de quoi ?
Que Macky revienne à la raison. C’est une injustice que nous dénonçons. Nous exigeons que ces actes de barbarie cessent dans les plus brefs délais», dit-il non sans déplorer les actes que posent les forces de défense et de sécurité.
«On est dans quel pays ? Depuis quand un opposant n’a plus le droit de circuler. S’il est dans en résidence surveillée que la justice le dise». Des propos et questionnements qu’il a émis, entouré de ses camarades patriotes qui ont fait le déplacement
Vox populi