Jamais , un régime n’a autant brisé des ambitions , englouti des rêves et fait couler à flot des larmes et du sang . Le règne de Macky aura été une tâche sombre de notre démocratie.
La légèreté avec laquelle on tue, rappelle l’époque moyenâgeuse où le crime n’était qu’un jeu pour les princes d’alors qui se plaisaient à parier leurs fortunes dans des duels à mort.
La mort de François Mancabou, une énième dans des conditions atroces, peint à suffisance la déchéance de ce régime qui a visiblement perdu le peu d’humanisme qui lui restait.
Le seul responsable de cette situation est le président Macky Sall qui a choisi de régner par l’épée, transformant la police nationale en un instrument de torture et de boucherie.
Il a également fait de la justice son machin pour briser ses adversaires politiques . La justice sert aussi a couvrir les crimes économiques commis par ses proches. Inutile de vous citer des cas et des noms.
Quand à l’Assemblée nationale, elle est devenue un opéra où l’on chante des dithyrambes en son honneur et vote des lois taillées selon ses desseins.
La mort de François Mancabou, survenue dans ce contexte électoral, a comme attisé plus de dégoût et plus de rancœur contre ce régime, qui bizarrement ne cesse, de multiplier des sorties maladroites .
La coupe de colère était déjà à bord. Et le meurtre de feu François Mancabou en est une goûte de trop qui la déversa.
Dans ce contexte de chasse aux électeurs, la prise risque d’être chaotique du côté de la mouvance présidentielle.
Avec la mort de François Mancabou, la malédiction semble s’abattre sur ce régime. Serait-ce le signe qui sonne le premier coup de glas du règne Macky et sa bande ?
Jean Nzalé