Les entreprises d’intoxication montées en toute pièce sont choses courantes â chaque élection présidentielle. L’objectif visé dans ce genre d’informations successives c’est pour ralentir un adversaire dans les sondages. Voir même le mettre à douter et à la moindre erreur décelée cela peut devenir très fatale pour la suite. La meilleure des solutions c’est de rester serein et calme une élection présidentielle n’est pas un combat de lutte qu’on veut coûter que coûte remporter il faut un plan et une stratégie.
Le watiatia a été la stratégie de Macky Sall une diversion où il menait ses adversaires dans un ring où il sera au final seul a donné des coups. La machine à broyer l’adversaire enclenché par le pouvoir est en marche depuis un bon moment.
Les candidats retenus devraient comprendre cela en adoptant une démarche politique intelligente où la pratique est loin de celui d’un lutteur très confiant qui arrive sur un ring pour en découdre avec un adversaire bien armé.
Le cas de Ousmane Sonko n’est qu’un début dans cette méthode consistant à décelé des failles chez son adversaire et ensuite via des canaux d’informations s’en servir comme un moyen de pression .Macky Sall a boxé avec sa loi sur le parrainage et a laissé beaucoup de candidats vulnérables sur le carreau. Dont 2 très coriaces sont pour le moment provisoirement écartés par les 7 juges du conseil constitutionnel qui brandissent comme motif une condamnation qui rendrait inéligible leur candidature avec une possibilité pour les deux concernés de déposer un recours pour contester cette suspension.
D’après certains observateurs le conseil constitutionnel veut juste donner cette impression d’être dans le traitement équitable des dépôts de candidature au même titre que les candidats retenus.
Mais elle applique exactement ce que le pouvoir prépare depuis longtemps en ouvrant un grand boulevard â Macky Sall par le maintien en suspension des candidatures de deux poids lourds qui disposent de bases électorales très importantes.
D’où aujourd’hui l’importance d’une démarche politique et intelligente à un rythme imposé à Macky Sall pour le déroulement de la présidentielle par toute l’opposition dans son ensemble. Qui jusqu’ici subit cette machine à broyer du pouvoir. L’heure n’est plus à des démarches individuelles pour porter le flambeau d’une victoire et espérer inscrire ses initiales sur le drapeau qui flotte sur le toit du palais présidentiel. Mais c’est de s’unir et de dire stop ça suffit à ce régime.
Jon Birahim responsable Pds France