L’appel lancé par le candidat Karim Wade autour de la coalition Karim Wade président2019 sonne le début de ce nouvel acte 3 d’une véritable alternance démocratique et la balle est dans le camp des leaders politiques de l’opposition libre à eux d’adhérer ou pas. C’est vraiment lamentable d’attendre des technocrates des gens sensés réfléchir du comment développer le Sénégal économiquement et socialement dirent Mr « Karim Wade ne va s’imposer aux sénégalais, nous l’attendons de pied ferme il n’a qu’à venir ».
Ils oublient c’est le peuple qui réclame le successeur du président Abdoulaye Wade. Les Sénégalais admirent et respectent le président Wade et nul besoin de raconter sa vision du monde qu’il a préparé pour le Sénégal. Quand Macky danse c’est le président Wade qui lui a préparé ce monde dans lequel lui et son régime s’éblouissent du miracle que le cerveau peut réaliser.
La politique c’est ça aussi ce n’est pas seulement le folklore et le dénigrement, c’est une science et quiconque qui détient cette science est capable de réaliser des progrès pour son pays.
Encore une fois il faut avoir cette maîtrise qui n’est pas à la portée de tout le monde. Tout le monde veut devenir président au Sénégal ou député ou je ne sais quoi d’autre.
Mais personne ne pose la question pourquoi tous les efforts qu’on met dans la reconstruction d’un pays le Sénégal reste loin d’un pays développé par rapport à d’autres pays très en avance dans ce domaine.
L’alternance acte 2 est une véritable ratée les principes auxquelles les leaders politiques avaient fait référence pour conduire cet acte 2 d’une alternance démocratique.
Au fur à mesure les Sénégalais ont vu que c’était pour leur propre intérêt mais pas pour défendre la démocratie. Cette alternance a été calamiteuse et restera un souvenir lointain le soir du 24 février 2019.
Elle a conduit le Sénégal dans le mensonge la corruption la jeunesse est déboussolée alors que cette alternance se devait une priorité pour eux pour en finir définitivement avec ce mal qui gangrène la jeunesse sénégalaise depuis des décennies. Il n’y a eu que du folklore et du cinéma face à cette jeunesse désorientée qui manque de tout c’est pourquoi l’acte 3 d’une nouvelle alternance démocratique s’impose.
Du côté du pouvoir ils doivent accepter cette réalité d’être assis sur un siège éjectable en prenant leur responsabilité et permettre au peuple d’aller librement vers cet acte 3 d’une nouvelle alternance démocratique.
Jon Birahim responsable Pds France.