Crime odieux à Gabou : un gamin de 5 ans découvert mort assis, le corps et le cou attachés avec une corde sur un tronc d’arbre

«Un garçon calme, souriant et imperturbable.» Au village de Marsa, dans la commune de Gabou, département de Bakel (Tambacounda),une découverte macabre, derrière le marigot, à 1 kilomètre du village, est sur toutes les lèvres.

Les témoignages des voisins concordent tous sur les qualités du défunt garçon S. Sow (5 ans) qui entrait et sortait dans chacune des maisons du village. C’est le lundi 15 mai, vers 17h, que les populations de cette partie du département de Bakel ont constaté la disparition du garçon.

Croyant qu’il est toujours dans le village en train de se pavaner, les populations commençaient à s’inquiéter à la tombée de la nuit. C’est le lendemain mardi 16 mai que des recherches ont encore été menées afin de retrouver le garçon.

L’effort des populations ne sera pas vain, puisque c’est hier mardi 16 mai, aux environs de 11H, que le corps sans vie de S. Sowa été découvert derrière le marigot, sis à un (1) kilomètre du village, dans une position indescriptible.

Vêtu d’un maillot bleu-jaune, le garçon qui avait déjà rendu l’âme, a été trouvé assis, le corps et le cou attaché avec une corde sur le tronc d’un arbre. Informés par le maire de la commune de Gabou, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Bakel, en compagnie des sapeurs-pompiers, ont vite rallié les lieux.

Les gendarmes ont constaté des traces de sang au niveau de la bouche du défunt et les chaussures qu’il portait étaient posées à ses côtés. Les sapeurs pompiers ont finalement détaché le corps du défunt avant de le déposer à la morgue du district sanitaire de Bakel ,puis transféré au centre hospitalier régional de Tambacounda pour les besoins d’une autopsie.

Sur les motifs, mystère et boule de gomme ! Pour le maire de la commune de Gabou, le mobile de ce crime odieux reste inconnu pour le moment et la gendarmerie a ouvert une enquête pour éclairer la lanterne des habitants de cette localité de la commune de Gabou

Source L’Obs

Dieyna SENE
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