Membre du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), Guy Marius Sagna est devenu le (parfait) modèle de la lutte des «classes».

Toujours contre ce qu’il considère comme une domination de l’élite patronale, l’activiste s’est totalement substitué aux différentes centrales syndicales qui sont mués dans un silence détonnant.

Il est partout. Il est avec tout le monde, tant qu’il s’agit de défendre les intérêts des travailleurs. Les meilleures illustrations résident sur les demandes formulées par plusieurs travailleurs de différentes entreprises de la place pour rencontrer Guy Marius Sagna.

Des travailleurs de La Poste, en passant par ceux de Sen’Eau, Expresso, Wave, entre autres, c’est Guy Marius Sagna qui est devenu le «syndicaliste» qui mène tous les combats pour la préservation de l’emploi au Sénégal, la promotion du secteur privé, la défense des paysans, des éleveurs. Il est dans les combats pour mettre les travailleurs dans les meilleures conditions de travail. Mieux encore, il est dans les marches, dans les sit-in. Il est au cœur des dénonciations. Il est sur la table lors de conférences de presse pour partager le contenu des dossiers qu’il défend.

A vrai dire, Guy Marius Sagna n’hésite même pas à quitter Dakar pour rallier d’autres localités du Sénégal, où il est invité à défendre des intérêts de citoyens menacés. Le foncier pour les agriculteurs, des salaires décents, le paiement d’arriérés de salaires, sont aussi dans son lot de combats de tous les jours. Il s’insurge en lieu et place des centrales syndicales couchées et qui sont entrées dans un profond sommeil.

Le Vrai Journal