Après l’annonce faite par le président directeur général du groupe Dmedia sur le blocage des comptes de son groupe de presse par les services des impôts et domaines, le mouvement y’en a marre n’a pas manqué d’apporter son appui à Bougane Gueye Dany. Depuis les débuts de ce mois d’octobre, l’administration fiscale réclame à Dmedia 2 milliards FCFA et à cette occasion, les amis de kilifeu et de Simon disent non à une liquidation ciblée de cette entreprise de presse. Le Mandat
Les membres du mouvement y’en a marre ne sont pas d’accord sur les risques que court la maison de presse de l’ancien journaliste du groupe Walfadjiri devenu actuellement président du mouvement politique «Gueum Sa Bop », Bougane Gueye Dany. En cette fin de mois où tout salarier attend son argent, un sommeil normal devient impossible chez les embauchés de Dmedia.
En effet, ce groupe de presse rencontre des difficultés depuis les débuts de ce mois d’octobre à cause des 2 milliards FCFA que l’administration fiscale sénégalaise lui réclame. Se souciant d’une liquidation de l’un des groupes de presses les plus critiques du régime, le mouvement y’en a marre a apporté son grain de sel :
« Le groupe Dmedia doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c’est amputer notre pays d’un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l’approfondissement de notre démocratie. L’anéantir, c’est plonger dans la précarité et l’incertitude des centaines de mères et pères de famille… », Ont- ils déclaré dans un communiqué de presse.
D’ailleurs, ces derniers estiment qu’il est impératif d’aménager de façon intelligente un mécanisme pour que le groupe de presse puisse satisfaire les exigences en matière de fiscalité, sans risque de sombrer dans la faillite.
Selon eux, Il reste à prouver que les autres grands groupes de presse sont soumis à la même rigueur que Dmedia. Ainsi, ils peuvent comprendre qu’il est impératif pour chaque entreprise de payer des impôts et la volonté d’une liquidation n’est pas souhaitable: « Payer les impôts, OUI ! Mais plan de liquidation ciblé, Non », ont-ils soutenu.
Le Mandat
