La Cérémonie « Sargal Ma Revue de Presse » s’est tenue hier samedi à la Maison de la Presse, Babacar Touré de la Médina pour honorer Mamadou Ly ,Fondateur et Editeur de « Ma Revue de Presse » Voici les  remerciements et l’intégralité de Mamadou Ly, un homme qui mérite tous les honneurs

Chers lecteurs, collègues, amis et parents,

Permettez-nous de vous exprimer notre vive reconnaissance et nos sincères remerciements d’avoir honoré de votre présence le Sargal Ma Revue de Presse.

Je n’oublie pas ceux nombreux qui ont suivi a travers les réseaux sociaux Notre reconnaissance va d’abord et avant tout aux initiateurs et organisateurs de cette belle cérémonie d’hommage empreinte de générosité envers notre modeste personne.

Nous avons été touchés par la présence de chacune et de chacun d’entre vous, malgré diverses contraintes, ainsi que par les nombreux témoignages livrés.

Nous recevons cette générosité et cette délicatesse, que vous avez manifestées à notre attention, comme autant de marques d’encouragements.

Un grand merci à vous toutes et tous ! Jarama !

Discours de M.Mamadou LY,Fondateur et Editeur de Ma Revue de Presse

Mesdames et Messieurs les invités

Mes chers amis, chers collègues,

Ce moment dit de Sargal que vous consentez à rendre à ma modeste personne, je le perçois comme un acte de générosité qui honore davantage ses inspirateurs que le destinataire que je suis.

Personnellement, j’en suis touché et ému. Et je voudrais du fond du coeur vous dire, simplement et sincèrement, merci.

Merci bien évidemment à tous ceux et celles qui m’ont fait l’amitié d’être présents dans cette salle et ceux qui ont pris congé de cette vie sur terre mais dont le souvenir émouvant hante encore nos mémoires.

Il y’a la famille biologique bien entendu. Mais il y’a, aussi, en contrepoint, la famille que l’on se choisit. Il en est ainsi de la grande famille de la presse à laquelle j’ai la fierté de vouloir faire partie. Le travail que j’accomplis presque tous les jours, je m’en acquitte sans chercher ni la gloire, ni le repos. Ma seule boussole est la volonté de servir, de vivre une vie utile aux autres, et de partager ma passion. Tous ceux qui m’assistent dans cette mission, et que je remercie au passage, sont imprégnés des mêmes valeurs.

Merci à tous ceux qui, s’extirpant un moment de leurs contraintes du quotidien, ont rendu possible l’évènement qui consacre la nécessité, dans un monde régi par la complexité, de garder une réflexion en continu sur l’information, la communication et les médias.

Merci ensuite à tous ces membres de la grande famille de la presse sénégalaise et africaine qui nous ont quittés et notamment à ces figures emblématiques que furent Babacar Toure et Moussa Paye avec qui j’entretenais des relations particulières, mais également à Eugénie Rokhaya Aw. Leur cheminement exemplaire fait d’eux l’incarnation des vertus qui font l’âme de la presse : sacerdoce, sens du partage, solidarité, culte de la liberté et esprit d’indépendance.

Enfin je voudrais rendre hommage à mes parents, à ma charmante épouse, et à mes enfants, et aussi, à mon oncle homonyme et à son épouse, tante paternelle, pour m’avoir couvé d’affection et transmis l’intransigeance et la rigueur des principes.

A tous mes oncles pour le sens élevé de la famille et de la solidarité.

D’autres femmes et d’autres hommes m’ont inspiré dans ce monde si singulier où j’ai pris place à force d’humilité, de patience

Comme vous le savez, « ma revue de presse » est une plateforme multimédia d’édition et de diffusion d’information proposant les unes des quotidiens du jour, une synthèse des nouvelles de l’actualité et diverses autres publications. Elle est diffusée sur WhatsApp (plus de huit (8) mille contacts), Facebook, Instagram et LinkedIn ainsi que sur d’autres plateformes numériques. A ce titre, elle garde la double ambition d’être un vecteur utile de la démocratisation de l’information et de la construction d’une conscience citoyenne.

Je remercie bien naturellement toutes les lectures et lecteurs assidus de marevue de presse.

Dans la définition et la mise en oeuvre de ce travail collectif, je tiens à saluer le rôle particulièrement appréciable de mes confrères de la presse sénégalaise dans sa totalité et sa diversité. Je garde toujours en mémoire cette réflexion de Président Jefferson « Notre liberté dépend de la liberté de la presse et elle ne saurait être limitée sans être

perdue ».

Je ne saurais terminer ce discours sans rendre hommage à mon défunt professeur de philosophie, Mamadou Abdoulaye Ndiaye qui m’a ouvert l’esprit ; au Président Mamadou Dia, mon modèle et inspirateur, au Professeur Iba Mar Diop pour son ouverture d’esprit contagieuse ; au Président Moustapha Niasse qui m’a presque tout appris de la vie ; au doyen Amadou Mahtar Mbow et au premier ministre Mamadou Lamine Loum pour l’expérience de la vie que furent les Assises Nationales du Sénégal et la Commission Nationale de Réforme des Institutions ; au Professeur Ibrahima Fall dont l’existence est une leçon d’humilité et de modestie ; enfin, à Penda Mbow, Le Pr Aboulaye Bathily et feu Amath Dansokho pour leur hospitalité envers les autres, leur sens de l’altérité et leur politesse de coeur envers le genre humain.

Je voudrais terminer en invitant les jeunes de mon pays à l’effort, à la persévérance et à la recherche du savoir dans l’humilité et la sagesse. Comme moi, ils devront garder en mémoire ces exemples de Charles Baudelaire « j’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or, mon unique et ma primitive passion » et du philosophe Hegel pour qui « rien de grand ne se fait sans passion ».

Je vous remercie.

Mamadou Ly ,Fondateur et Editeur de

Ma Revue de Presse