Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme : le Maroc ne fait plus partie de la liste grise du GAFI

Placé sous surveillance par le Gafi, le Maroc s’est engagé auprès de l’organisation à résoudre rapidement les déficiences stratégiques identifiées. Deux ans après y avoir été admis, le retrait du pays de la liste grise vient d’être acté par l’organisation.

Le Royaume du Maroc n’est plus sur la liste des pays identifiés par le Groupe d’action financière (Gafi) comme ayant des déficiences stratégiques de leur régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive. L’information a été rendue publique ce vendredi 24 février.

Cette mesure émane de l’Assemblée générale de l’organisation tenue à Paris du 20 au 24 février. Ce retrait du Maroc du processus de surveillance renforcée dénommé « liste grise » intervient après une évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Elle fait également suite à une visite d’experts du Groupe dans le pays du 16 au 18 janvier derniers. Visite à l’issue de laquelle ces derniers avaient émis des conclusions positives dans leur rapport. Cette décision devrait impacter positivement les notations souveraines et les notations des banques locales du pays arabe. Elle améliore aussi la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie nationale. Le Royaume chérifien a été placé sur cette liste grise du Gafi en février 2021.

Rappelons toutefois que plusieurs pays africains, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Mozambique, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Soudan du Sud et la Tanzanie demeurent toujours sous surveillance de cet organisme mondial de contrôle du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

 

Ecofin

Pape Ismaïla CAMARA
Up Next

Related Posts