Des guerres, le monde en a connu mais celle qui se déroule présentement en territoire ukrainien, menée par l’ex agent du KGB pour ne pas le nommer Vladimir Poutine , est à la limite trop drôle. Malgré son lot de pertes en vies humaines de destruction massive, cette guerre reste et demeure une drôle de guerre.

Même si aussi les enjeux géostratégiques, politiques, économiques et les menaces qui pèsent sur la stabilité du monde sont énormes, il reste  que cette guerre est à la limite une mascarade.

En effet, dans ce imbroglio à la fois économique,  militaire et diplomatique, au visé impérialiste, on peut affirmer sans risque que le vieux continent renoue avec les démons de la division, de l’asservissement de l’autre.

Ainsi, on a d’une part un Poutine nostalgique de l’épopée de la grande URSS, qui depuis quelques années s’active et semble-t-il  fixé comme objectif la reconstruction du vaste empire soviétique.

D’autre part, un Occident arrogant et dominateur qui cherche davantage à étendre ses frontières au coeur du pré carré russe. Et cet état de fait, conduit Poutine à déclencher l’invasion de l’Ukraine après l’annexion de la Crimée en 2014.

En riposte,  Washington et ses alliés   enclenchent eux-aussi une série de sanction contre le régime de Poutine et ses oligarques.

Mais ce qui est drôle dans cette guerre politico-économico  et militaire, c’est la dépendance énergétique de l’occident envers la fédération de Russie, obligé d’acheter du pétrole et gaz russe qui servent à financer ce que Poutine décrit comme une opération spéciale.

Dr.Seydina Oumar Seye

Économiste consultant

Enseignant Chercheur.

LAREM FASEG UCAD