Ndèye Khady Ndiaye a répondu à ceux qui assimilent son salon de massage à un lieu de débauche. A la barre, elle est largement revenue sur la procédure d’ouverture de son salon, ses débuts dans la profession, les recrutements, les rémunérations et les types de services offerts. Elle affirme que l’institut a été ouvert le 02 juillet 2018 avec l’appui de son époux, après avoir subi une formation en esthétique et avoir gagné en expérience dans plusieurs instituts en qualité d’employée. Elle cite en guise d’exemple un célèbre institut de beauté dénommée Sweet-Ness.

«Je payais régulièrement mes impôts. J’ai suivi toute la procédure d’ouverture de mon salon. A mes débuts, j’avais pris une villa de quatre chambres. J’ai aménagé une comme Spa, une autre comme salon de coiffure etc. Après l’obtention de l’autorisation, j’ai ouvert une page Facebook dénommée Spa Beauté Dakar», explique-t-elle.

Ndèye Khady Ndiaye soutient qu’elle n’a jamais recruté une fille sans expérience. Même des hommes ont eu à travailler dans son salon, se défend-elle. L’un s’appelait Babacar et l’autre Abdel. L’un pratiquait la pédicure-manucure et l’autre le massage.

«De 2018 à 2021, nous n’avions jamais eu de problème. Je n’ai jamais eu de problème avec aucune fille. Je procédais à des tests avant de recruter. J’exigeais leur carte d’identité. Pour certaines, on me mettait en rapport avec elles. Les âges varient entre 26 et 30 ans. C’est la tranche d’âge» lance-t-elle.

Acculée par le juge, elle révèle que son institut proposait plusieurs types de services. Il y avait des séances de massage dit tonifiant, relaxant, californien pour ceux qui ont mal à la tête, sportif et des séances de gommage. Certains clients se couchent, d’autres ne le font pas, selon elle.

Les employées, poursuit-elle, portaient des tenues de travail de couleur verte pour le gommage et en blanc pour le massage du corps. Sur les prix des services, Ndèye Khady Ndiaye renseigne que la séance de massage simple était facturée à 20 mille francs Cfa. Pour le massage à deux mains, le client doit casquer 50 mille francs Cfa.

«Les clients sont reçus dans la salle d’accueil aménagée avec des fauteuils et où il y a le règlement intérieur et le menu. J’assure moi-même l’accueil. En mon absence, je délègue quelqu’un pour assurer l’intérim. Il n’y a pas de distinction de clients. Je n’ai jamais eu de clients Vip et simples. Je traite tout le monde au même pied d’égalité», explique-t-elle.

S. Walfgroupe.com