Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr Des sénégalais se lassent du dossier et réclament sa résolution définitive

L’Espace-Des renvois intempestifs, des va-et-vient incessants, des mesures de restriction sécuritaires qui handicapent l’économie et empêchent la libre circulation des personnes pendant les jours de procès, ont fini d’avoir raison sur les nerfs des sénégalais, plus particulièrement les dakarois…

Depuis trois (3) ans, c’est cette situation avec son lot de désagréments que vit la population Dakaroise à chaque fois que le procès pour viol, opposant Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et la jeune dame nommée Adji Sarr, masseuse au salon « Sweet Beauté» est agité. Résultat des courses : il faut que cette affaire soit le plus rapidement vidée et la lumière faite enfin..

Renvoyé à huitaine, le procès tant attendu qui oppose le leader de Pastef et l’ex masseuse de Sweet-Beauté risque de tirer en longueur à l’instar des procès de Karim Wade, celui du feu Imam Alioune Badara Ndao et de Khalifa Ababacar Sall. Si l’on en croit aux propos des spécialistes en droit et de certains chroniqueurs judiciaires, ce procès de Sweet-Beauté va être très long et va se dérouler pendant des jours.

D’après les dernières informations, le dossier est composé de 471 pages avec des vidéos et photos a l’appui. Ce dossier de viol fortement médiatisé et politisé est une affaire de mœurs qui concerne deux individus. Mais au regard des éléments, des témoins et des personnes qui y sont impliqués de manière indirecte, ce procès est loin de tirer son épilogue.

Cinquante avocats sont constitués de part et d’autre par les deux parties et pas moins de quinze témoins seront entendus. Pour rappel, le maire de Ziguinchor est accusé de viol et menaces de mort par la partie civile Adji Rabi Sarr. L’audience s’est ouverte hier  23 mai devant la Chambre criminelle de Dakar

Oumou Khaïry NDIAYE
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