Huawei Northern Africa, acteur majeur de la transformation numérique en Afrique, a pris part à la 12e édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), qui s’est tenue à Antananarivo les 19 et 20 mai 2023.
Réunis autour de la thématique du capital humain comme catalyseur d’un écosystème numérique africain performant, cet événement prestigieux a rassemblé durant deux journées des acteurs clef de l’économie numérique, de la politique et des instituions africaines.
Depuis 12 ans, les ATDA ont fait sienne leur mission de renforcer la collaboration et les partenariats entre les différentes parties prenantes afin de créer sur le continent un écosystème numérique dynamique et inclusif
. En mettant cette année à l’honneur le rôle de la jeunesse, l’événement organisé en partenariat, pour cette nouvelle édition, par le média panafricain Cio Mag et le ministère du Développement Numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications de Madagascar, ne déroge pas à son objectif premier. Ainsi, l’ensemble des acteurs présents ont pu échanger et débattre sur la nécessité d’investir dans le développement du capital humain, celui-ci étant la première richesse qui soit en Afrique.
« Il y aura un besoin de 230 millions de compétences dans le numérique à l’horizon 2030 », a précisé dans son discours d’introduction Mohamadou Diallo, Président de Cio Mag et Fondateur des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA).
« Aujourd’hui, en 2023, nous couvrons à peine 5 à 10% de ces besoins selon les pays. Je vous laisse imaginer l’ampleur des défis qui nous attendent. C’est un véritable enjeu pour l’Afrique. Face à cette menace liée au dividende démographique, cette population jeune reste une formidable opportunité pour nos pays. » a-t-il ensuite poursuivi.
Youssef Ait Kaddour, Chief Cybersecurity & Privacy Officer chez Huawei Maroc, a également partagé ce constat. La nécessité d’investir dans le capital humain, notamment à travers le déploiement de programmes de formation, a été au cœur de ses différentes prises de parole. S’exprimant tout aussi bien sur la cybersécurité ainsi que l’intégration régionale et la mise en place de partenariats publics-privés, Youssef Ait Kaddour a tout particulièrement souligné les enjeux relatifs à la formation et au renforcement des capacités numériques, véritables catalyseurs de ces problématiques.
En effet, à l’heure où l’Afrique se prépare à accueillir chaque année près de 30 millions de jeunes sur le marché du travail d’ici 2030, la digitalisation rapide du continent offre des opportunités sans précédent pour cette jeunesse dynamique, engagée et volontaire. « Le capital humain est un moteur essentiel de développement économique et la clé d’un écosystème numérique africain performant », a ainsi rappelé Youssef Ait Kaddour, avant d’ajouter « Chez Huawei, nous avons déployé de nombreux programmes afin de former les jeunes aux nouvelles technologies de pointe. En investissant dans ces talents prometteurs et en les soutenant, nous voulons contribuer à créer en Afrique un environnement numérique compétitif favorisant l’innovation et stimulant la croissance économique. »
Sur le continent africain, si la révolution numérique, pour qu’elle soit pérenne, repose sur la formation des jeunes talents aux enjeux digitaux, le déploiement d’infrastructures durables et la mise en place de pratiques de cybersécurité dûment maîtrisées se révèlent également essentiels.
