Sport-Lamine Diack repose désormais à Yoff : Sénégal perd un de ses illustres fils et icônes

Lamine Diack, rappelé à Dieu dans la nuit de jeudi, dans son domicile de Mer­moz. Il a à était inhumé ce vendredi au cimetière de Yoff. Un monde fou l’a accompagné à sa dernière demeure, nous dit L e Mandat.

Footballeur, athlète, entraîneur, dirigeant sportif, homme politique, les casquettes de Lamine Diack ont été nombreuses ses 60 dernières années avec comme fil commun : une ascension fulgurante. Les attributs n’ont pas manqué pour le qualifier, un homme intègre, courtois généreux, un patriote sans réserve, un intellectuel hors pair et un bâtisseur. Le Président Lamine Diack, repose désormais aux cimetières de Yoff,

24 Heures de son côté souligne que c’est un athlète de très haut niveau et d’une dimension exceptionnelle qui s’est illustré avant les indépendances, à la discipline du saut en longueur. L’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, une icône du sport sénégalais, a rendu son dernier souffle dans la nuit du jeudi (1h du matin) au vendredi à son domicile sis à Mermoz à Dakar, à l’âge de 88ans. Une perte immense pour tous les sénégalais, le monde de manière générale.

Le journal rappelle que Lamine Diack a été champion de France universitaire en 1959 avec un bond de 7,72 m, avant d’occuper différentes fonctions au sein des organisations sportives internationales.

L’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme a également au chapitre des responsabilités politiques été nommé comme secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports, puis élu maire de la ville de Dakar de 1978 à 1980. Avant de devenir membre du parlement sénégalais de 1978 à 1993.

Selon toujours nos confrères, le disparu a occupé durant son parcours, les postes de la Confédérations africaine d’athlétisme en 1973. Il fut aussi membre du Comite national olympique du Sénégal depuis 1974. Et en devient enfin le président. Ce, de 1985 jusqu’en 2002.

Il a été réélu président de l’IAAF le 24 aout 2011pour un mandat de quatre ans lors du 48e congrès de l’IAAF.

Saphiétou Mbengue
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