Situation Incertaine Dde Sonko : Lansana Gagny Sakho prône une réflexion stratégique sur un plan B ou C

Alors que la participation d’Ousmane Sonko, en prison, à l’élection présidentielle est de plus en plus compromise, même si ses partisans et des hommes de droits défendent le contraire, il est important aujourd’hui, pour Lansana Gagny Sakho, de réfléchir à une alternative à sa candidature.

Ousmane Sonko est en prison et a été condamné dans deux autres affaires. Et si l’on en croit le ministre de la Justice, sa condamnation à deux ans dans l’affaire Adji Sarr est définitive, même si les partisans de Sonko et plusieurs professeurs et professionnels du droit affirment le contraire.

En attendant d’être édifié sur son sort, et pour ne pas être largué, ses partisans devraient dès à présent, réfléchir sur une alternative à sa candidature à la présidentielle, avant qu’il ne soit trop tard.

C’est la conviction de Lansana Gagny Sakho, responsable de l’ex-Pastef, pour qui, le combat n’est plus dans la rue et le gatsagatsa, mais dans la réflexion stratégique, pour pouvoir bouter le régime Sall hors du pouvoir. «La folie serait de croire qu’on pourrait empêcher la tenue des élections en février 2024 », a martelé d’emblée sur «X», l’ancien Dg de l’Onas, qui a rejoint Ousmane Sonko.

Pour lui, «la rue ne peut plus être une réponse». «Il faut dépasser les réactions émotionnelles. Et le combat est dans la réflexion stratégique autour de plans A et B et C», affirme-t-il. Et c’est d’autant plus important pour lui, que malgré les soubresauts qu’elle connait actuellement, suite au choix de Amadou Bâ comme candidat, BBY est loin de s’affaiblir.

«Il faut être naïf pour croire à une implosion de Bby. L’instinct de survie de ses membres va prendre le dessus sur tout. Benno bokk yaakaar (Bby) s’est engagée dans la continuité», explique-t-il. Or, pour lui, «cette continuité ce sont tous ces jeunes, sans perspectives qui disparaissent dans le flot des océans et qui méritent mieux». Dès lors, il invite ses camarades à apporter des solutions adéquates, au cas de Sonko, car «il faut en finir démocratiquement avec ce régime»

L’Info

Saphiétou Mbengue
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