Le défi de la salubrité publique est bien relevé dans la commune de Sédhiou, le jour tout comme le lendemain de la fête de Tabaski célébrée avant-hier dimanche. Outre la posture manifeste de civisme des populations, le service de nettoiement et d’enlèvement des ordures solides a bien fonctionné à temps plein.

C’est une suite logique des opérations de nettoiement au quotidien assurées par l’unité de coordination et de gestion des ordures soldes (UCG). La ville de Sédhiou présente un visage très propre le lundi, lendemain de la fête de Tabaski.

Dans les rues comme à l’intérieur des quartiers et au marché central, pas de restes d’animaux ni de tas d’ordures solides. C’est surtout le résultat du service d’enlèvement des ordures assuré par l’unité de coordination et de gestion des déchets solides qui a travaillé, le jour de la Tabaski, et poursuit son déploiement dans les quartiers de la ville de Sédhiou.

En plus, les populations ont fait montre d’un véritable acte de civisme dans la gestion primaire de leurs déchets qui ont, soit enfouis dans le sol ou bien disposés à l’entrée des domiciles pour faciliter les opérations de collecte aux services attitrés. Et très souvent, les mouvements de jeunesse organisent des journées de salubrité publique.

Depuis quelques années en effet, les rues de Sédhiou sont balayées tous les jours, les emprises de voies publiques désherbées durant l’hivernage et les caniveaux curés aussi. Mieux, la position versante de la ville de Sédhiou facilite l’évacuation des eaux de pluie vers les zones de bas-fond.

Toutefois, les récents travaux d’aménagement de la voirie communale entraînent des stagnations récurrentes des eaux de pluie dans une partie du quartier Moricounda.

Sud quotidien