Le terrorisme a tué au moins 7142 personnes en 2021, en baisse de 1,2% par rapport à l’année précédente. Le terrorisme mondial semble diminuer, mais il y a eu une tendance dangereuse à se concentrer dans des zones géographiques spécifiques du globe.
Cela crée une puissance concentrée, ce qui pourrait signifier plus de puissance de feu à l’avenir provenant de ces zones localisées. Le rapport GTI (Global Terrorism Index) fournit un résumé complet des principales tendances et schémas mondiaux du terrorisme au cours de la dernière décennie. Il s’agit d’une étude approfondie analysant l’impact du terrorisme pour 163 pays et qui couvre 99,7 % de la population mondiale. Auteur : Institut pour l’économie et la paix
WATHI a choisi ce document car le GTI est un document clé qui est publié chaque année dans la lutte contre le terrorisme. C’est un outil d’analyse qui permet de comprendre les tendances du terrorisme. Cela inclut l’extension géographique du terrorisme et la raison et les stratégies qui le sous-tendent, permettant une meilleure mise en œuvre des stratégies pour arrêter son expansion.
Pourquoi avons-nous choisi ce document ?
Le terrorisme a tué au moins 7142 personnes en 2021, soit une baisse de 1,2% par rapport à l’année précédente. Le terrorisme mondial semble diminuer, mais on observe une tendance dangereuse à sa concentration dans des zones géographiques spécifiques du globe notamment le Sahel. Cela crée une concentration du pouvoir, ce qui pourrait signifier une plus grande force de frappe à l’avenir en provenance de ces zones centralisée. Le rapport Global Terrorism Index (GTI) fournit un résumé complet des principales tendances et schémas mondiaux du terrorisme au cours de la dernière décennie. L’étude offre une analyse de l’impact du terrorisme dans 163 pays qui couvre 99,7 % de la population mondiale.
WATHI a choisi ce document car le GTI est un document clé, publié chaque année dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’est un outil d’analyse qui permet de comprendre les tendances liées au terrorisme dans le monde. Il s’agit notamment de l’extension géographique du terrorisme, des raisons et des stratégies qui le sous-tendent la menace. Le rapport explore une meilleure mise en œuvre des stratégies visant à freiner l’expansion du phénomène.
Points clés:
Les décès dus au terrorisme sont tombés à 7 142 décès en 2021, ce qui représente une baisse de 1,1 % par rapport à l’année précédente
Les attaques ont augmenté de 17 % pour atteindre 5 226 en 2021
Trois des dix pays les plus touchés par le terrorisme en 2021 se trouvaient dans la région du Sahel.
Le Myanmar a connu la plus forte augmentation du terrorisme, où les décès sont passés de 24 à 521
L’Afghanistan reste le pays où le terrorisme a le plus d’impact
Les talibans ont été dépassés par l’EI en tant que groupe terroriste le plus meurtrier au monde en 2021
Sur les 5 226 attentats terroristes enregistrés en 2021, seuls 52 % ont été attribués à un groupe
Le COVID-19 a affecté les tactiques utilisées par les groupes terroristes pour diffuser leur idéologie et leurs processus de radicalisation et de recrutement
Terrorisme au Sahel :
La région du Sahel est confrontée à de nombreux défis sociaux, économiques, politiques et sécuritaires convergents et complexes. Celles-ci sont susceptibles de continuer à saper le développement des conditions nécessaires à la paix positive, garantissant que le Sahel resterait piégé dans un cycle de violence et de vulnérabilité. L’incapacité de plusieurs gouvernements sahéliens à assurer une sécurité efficace a encouragé les groupes terroristes à poursuivre leurs activités, rendant le Sahel de plus en plus violent, avec des décès multipliés par dix entre 2007 et 2021.
Points clés:
Le Sahel est devenu de plus en plus violent au cours des 15 dernières années, les décès ayant augmenté de plus de mille pour cent entre 2007 et 2021. L’augmentation de la violence ne montre aucun signe de ralentissement.
Dix pour cent ou plus des jeunes hommes souffrent de niveaux très élevés de maigreur dans huit des dix pays du Sahel.
Dans les environnements de conflit, les groupes terroristes préfèrent cibler la police, l’armée et le gouvernement national.
L’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWA) est le groupe le plus meurtrier du Sahel.
Il existe une forte relation statistique entre l’activité criminelle et le terrorisme au Sahel.
Conclusion:
Au Sahel, il existe un lien entre les défaillances systémiques, les conflits violents, la dégradation des ressources et l’insécurité généralisée. Les pays qui subissent les pires dégradations écologiques sont aussi parmi les plus violents car les populations manquent de sécurité de base.
Il est peu probable que les actions actuelles des gouvernements locaux et de la communauté internationale suffisent à inverser le cercle vicieux des conflits, de l’insécurité et de la dégradation des ressources au Sahel.
L’Institute for Economics and Peace est le principal groupe de réflexion au monde dédié au développement de mesures pour analyser la paix et quantifier sa valeur économique. Pour ce faire, il élabore des indices mondiaux et nationaux, calcule le coût économique de la violence, analyse les risques au niveau des pays et comprend la paix positive. Le Global Terrorism Index (GTI) est une étude annuelle complète entreprise par l’IED analysant l’impact du terrorisme pour 163 pays et qui couvre 99,7 % de la population mondiale.
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