Ressources naturelles du Sénégal : l’exploitation d’une mine d’or à Diamba Sud peut rapporter 1,14 milliard dollars en moins de 8 ans

Au sein des grands producteurs ouest-africains d’or, le Sénégal fait encore office de petit poucet. La situation est néanmoins appelée à évoluer, vu les récents investissements de plusieurs compagnies étrangères, notamment à Sabodala-Massawa, Senala ou Douta.

Au Sénégal, les revenus totaux estimés pour la future mine d’or Diamba Sud au Sénégal sont de 1,14 milliard de dollars sur 7,5 ans. C’est l’une des informations contenues dans l’étude exploratoire mise à jour et publiée le lundi 12 décembre par Chesser Resources, le propriétaire australien de ce projet aurifère situé à la frontière avec le Mali.

Selon cette évaluation, le projet affiche une valeur actuelle nette (VAN) de 218 millions $ après impôts, avec un taux de rentabilité interne de 43 %, en prenant pour référence un prix de l’or à 1 600 dollars l’once. Si le métal jaune grimpe à 1 800 dollars l’once, les revenus attendus devraient s’établir à 1,29 milliard $, avec une VAN de 296 millions $ après impôts.

Pour générer ces revenus, notons que la compagnie table sur une production totale de 715 000 onces sur la durée de vie de la mine (7,5 ans), avec 223 000 onces livrées au cours des deux premières années. Un investissement initial de 149 millions $ sera nécessaire pour atteindre ces objectifs.

« Les aspects économiques du projet continuent de s’améliorer à mesure que nous l’affinons et que nous découvrons puis convertissons des minéralisations supplémentaires en ressources minérales plus fiables », a commenté Andrew Grove, PDG de Chesser.

Pour rappel, le secteur extractif au Sénégal (Mines et Hydrocarbures) représente moins de 4 % du PIB, selon le rapport ITIE 2020. Une contribution appelée à croitre avec les importantes découvertes de gaz et de pétrole, mais aussi le développement de nouveaux projets dans le secteur minier.

Ecofin

Mamadou Nancy Fall
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