Le Réseau des parlementaires africains pour l’eau potable et l’assainissement, a saisi l’occasion du Forum mondial de l’eau qui se tient du 21 au 26 mars pour de se retrouver pour discuter de partager l’expérience de différents pays. Une opportunité offerte pour les parlementaires pour plaider pour plus de moyens pour ces sous-secteurs de l’eau.
Des parlementaires d’une dizaine de pays africains regroupés au sein d’un Réseau pour l’eau potable et l’assainissement se retrouver à Dakar, capitale sénégalaise où se déroule le 9ème Forum mondial de l’eau (21 au 26 mars) se sont retrouvés pour partager l’expérience de différents pays en matière d’accès à l’eau potable et en matière d’accès à l’assainissement dans leurs différents pays. Ce forum de l’eau est aussi une occasion pour ces derniers de plaider auprès de leurs gouvernants afin que des moyens soient mis à la disposition de l’État et des différents ministères chargés de l’eau et de l’assainissement pour rendre ce sous-secteur qui est devenu une chaîne de l’économie plus attrayant.
Pour le député Toussaint Manga, membre du Réseau des parlementaires africains pour l’eau potable te l’assainissement, les parlementaires qui portent la voix du peuple vont continuer à sensibiliser les tenants du pouvoir pour que ces derniers puissent mettre en place tout l’assainissement nécessaire avant que les populations s’installent pour éviter que les choses ne deviennent plus coûteuses. «Ce qui permettra à notre cadre de vie d’être meilleur », a-t-il déclaré hier. Pour ce dernier, ce 9ème Forum est également une occasion pour eux de voir ce qu’ils peuvent apporter en tant que parlementaire pour leurs pays, dans le cadre de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. «Il n’y a jamais assez de faire un plaidoyer fort au niveau du gouvernement pour qu’il puisse augmenter de façon conséquente les budgets qui sont alloués à l’assainissement», dira-t-il .
Prenant la parole à cette session parlementaire du «Niyel» qui est une agence de plaidoyer, Halidou Sanfo, député du Burkina Faso et membre du Réseau de déclarer : «en tant que parlementaires, notre rôle c’est de représenter les populations, de travailler à ce que leurs intérêts en matière d’eau potable et en assainissement puissent être une réalité dans les différents pays». Et de poursuivre : «c’est pourquoi les pays étant logés à des niveaux divers en matière d’accès, nous avons estimé que le forum de l’eau est une opportunité pour nous de pouvoir nous rencontrer pour mettre quelque chose en commun notamment lancer officiellement les activités du réseau africain à partir de Dakar qui a une expérience en matière de traitement des bouts et de vidange et en matière d’accès à l’eau potable».
Pour ce dernier, les pays pourront donc profiter de cette expérience et au retour «pouvoir interpeller conséquemment les gouvernements» pour faire en sorte que «les engagements qu’ils ont pris auprès des populations et certaines structures internationales puissent être respectés au profit et au bénéfice des populations» qui ont besoin d’avoir des cadres de vie assez agréables, de vivre décemment pour pouvoir éviter des maladies.