Réaction suite à dissolution de l’Assemblée nationale : Tekki, Grand Parti et FS/DBJ approuvent sans réserve

Les réactions de la classe politiques ont fusé de partout après l’adresse du chef de l’Etat annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale et la fixation de la date des Législatives le 17 novembre 2024.

Mamadou Lamine Diallo, député et président du mouvement Tekki a dit ses «félicitations» au Président Bassirou Diomaye Faye «pour cette décision constitutionnelle et courageuse de dissolution de l’Assemblée nationale». Avant de lancer : «En avant pour une Assemblée nationale de rupture et des députés responsables au service du peuple souverain le 17 novembre 2024».

Gakou : «cette décision historique appelle à la responsabilité du peuple»

Pour sa part, Malick Gakou du Grand Parti soutient «parfaitement la décision du Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale».

Selon lui, «en choisissant le changement systémique à travers l’élection du Président Bassirou Diomaye D. Faye au premier tour, le peuple sénégalais a décidé d’amorcer les mutations et transformations pour changer le Sénégal de manière irréversible. Cette situation indique bien clairement la nécessité de dissoudre l’Assemblée nationale pour arrimer la majorité aux perspectives du développement économique et social ainsi indiquées».

C’est la raison pour laquelle, dit-il, «cette décision historique appelle à la responsabilité du peuple sénégalais à donner la majorité absolue au Président de la République et à sa majorité politique sous la conduite du Premier ministre Ousmane Sonko une victoire éclatante aux prochaines élections législatives. Le Sénégal doit changer et les nécessités du championnat sont à ce prix».

Cheikh Bamba Dièye : «Une mesure nécessaire et salutaire. Elle met fin à un débat de sourds aussi inutile que pénible»

Cheikh Bamba Dièye du FS/DBJ et Directeur général de l’AIBD pense que «la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République, Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye est une mesure nécessaire et salutaire. Elle met fin à un débat de sourds aussi inutile que pénible». D’autant plus qu’il dit avoir «constaté l’énorme difficulté à mettre en œuvre dans ce pays un projet de gouvernance lorsqu’il y a une majorité à l’Assemblée Nationale contraire à la volonté de changement exprimée par le peuple sénégalais».

Pour les législatives qui s’annoncent, M. Dièye indique qu’«il revient au peuple souverain de donner au Chef de l’État les coudées franches pour conduire le changement pour lequel il a été élu dès le premier tour de l’élection présidentielle».

S Vox populi

Oumou Khaïry NDIAYE
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