Programme de la qualité : Un système de management fiable pour accompagner le programme

Si les précédents Programmes Qualité (phase 1 et phase 2), du programme Cedeao en partenariat avec l’Union européenne ainsi que d’autres initiatives privées ou publiques ont permis de créer un noyau de compétences dans la sous-région dans le domaine, les besoins de ce type d’expertise restent encore très importants, notamment pour satisfaire le développement de la culture qualité. C’est la raison d’une tenue de l’atelier de formation à l’intention de 25 ressources nationales pour trois à Dakar, sur les exigences de la norme Iso 9001 de la dernière version 2015, qui porte sur les systèmes de management de la qualité.

« Aujourd’hui, tout le monde s’accorde qu’on ne peut pas assurer la qualité sans un système de management fiable ». Tels sont les propos tenus par M. Aboubacry Baro, coordonnateur technique national du programme système qualité de l’Afrique de l’Ouest, et organisateur de la formation aux exigences de la norme Iso 9001 v 2015, qui réunit 25 responsables qualité (ressources nationales) et des autorités publiques privées sur les systèmes qualité de l’Afrique de l’Ouest. Ce renforcement de capacité porte sur les systèmes de management de la qualité dans nos organisations. Selon lui, le système repose sur sept principes qui vont permettre aux pays de l’Afrique de l’Ouest d’être bien assis en qualité de normalisation Iso. Il s’agit de l’orientation client, le leadership, l’implication du personnel, l’approche processus, les prises de décisions, l’amélioration et la gestion avec les relations des parties pertinentes.
« Nous allons tendance à migrer vers des systèmes de management intégré qui permet de prendre en charge et la qualité et la sécurité et la santé au travail, mais aussi l’environnement entre autres », a-t-il souligné. Il poursuit : « Ce qui fait que cette norme Iso 9001 va avoir comme les autres la même structure ». Ce qui est une nouveauté pour les pays de la sous-région Ouest africaine, car il va permettre aux organismes d’être proactifs, tout en encourageant les entreprises et les laboratoires à concourir à une certification. Ce programme financé par l’Union européenne et qui est en sa troisième phase a pour objectif de renforcer les capacités de l’expertise technique nationale a travers le référentiel Iso 9001 de la dernière version 2015. Ce référentiel, dira-t-il, porte « les exigences relatives » au système de management de la qualité. » Ce qui permet de mettre en confiance les clients », a précisé M. Baro.
La première phase du programme c’était de 2001 a 2005. Il était uniquement orienté au niveau de l’Uemoa où le challenge était d’aider les 8 pays de la zone, même si le Sénégal et la Côte d’Ivoire étaient trop en avance par rapport aux autres pays. Cette politique a permis à tous les pays membres de disposer d’un organisme de normalisation fonctionnel appuyé à l’Iso. La deuxième a débuté en 2012 avec les 16 pays de la Cedeao et la Mauritanie. Et la troisième phase concerne l’infrastructure qualité. Ce qui a permis de bâtir les organismes de normalisation à travers les organes d’inspection, les organes de certification et les laboratoires de micrologie.

Saër DIAL

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