Première riposte de Jamra : «Cheikh Yérim Seck, un habitué des faits qui a réussi à se bâtir une triste réputation d’un « Lucky Luck de la plume»

Cheikh Yérim Seck est un habitué des faits, pour avoir réussi à se bâtir une triste réputation d’un « Lucky Luck de la plume », prompt à tirer à boulet rouge sur toutes initiatives d’alerte et de sensibilisation – à l’actif de JAMRA surtout – soucieuse de la protection des couches vulnérables, notamment les filles mineures, souvent des proies de prédilection de prédateurs sexuels sans foi ni loi. »

JAMRA a réagi, hier, dans un communiqué, à « cet extrait de l’ouvrage de Cheikh Yérim Seck (p.159 et suivantes) où il s’acharne avec une rare violence, teintée d’une légèreté et d’une maladresse déconcertantes, contre le légitime combat quadriennale de l’ONG Islamique JAMRA, pour la défense de nos valeurs socioreligieuses et la préservation de nos bonnes mœurs. Attaques qui se révéleront, d’ailleurs, n’être que du réchauffé ! »

Ce sont les allégations de Cheikh Yérim Seck sur la fille Mame Mactar Guèye, le rôle de ce dernier dans l’affaire Cheikh Ahmed Cissé et le sort réservé au projet de loi portant criminalisation de l’homosexualité qui ont amené l’ONG islamique à solder les comptes. Et l’organisation procède par élimination.

« Cheikh Yérim Seck s’est, en effet, contenté de reprendre, mot pour mot, les arguments sataniques des gordjiguénes de la Diaspora, qui avaient, en janvier 2020, monté de toutes pièces une conspiration diabolique, en s’en prenant lâchement à une fillette d’à peine 18 ans, à défaut de pouvoir s’attaquer courageusement, et à visage découvert, à son père, en l’occurrence le vice-président de l’ONG islamique JAMRA », soutient le communiqué.

« Rappelons que cette horde de déviants, qui ne ratent aucune occasion pour tenter de salir l’image de JAMRA, étaient finalement tombés dans le piège que nous leur avions tendu. Ils avaient crié sur tous les toits que ma fille avait été « géolocalisée dans une auberge », par la Police. Ce qui s’avéra un stupide mensonge, dans la mesure où c’est moi-même qui avais personnellement conduit ma fille dans le bureau du commissaire de la Sûreté urbaine, M. Bara Sangharé (qui lira ces lignes, certainement), pour lui demander d’arrêter les recherches qu’il avait initiées, suite à ma plainte », explique JAMRA, qui donne les raisons :

« Parce que de proches parents, habitant Yoff-Layéne, paniqués par le raffut médiatique que j’avais créé, consécutivement au retour inhabituellement tardif de ma fille, me l’avaient eux-mêmes ramenée à mon domicile. Et tout était rentré dans l’ordre. »

« Mais ces conspirateurs haineux n’avaient pas dit leur dernier mot. Ayant lamentablement échoué sur ce registre, ils se sont rabattus, de guerre lasse, sur un « Plan B », dont l’argumentaire, non moins fallacieux, prétendait que j’avais exfiltré ma fille aux USA (mensonge que reprend encore textuellement Cheikh Yérim). Alors que ma fille n’a jamais quitté le territoire national l; et n’a toujours jamais voyagé de sa vie ! » précise le communiqué.

« Quant aux autres élucubrations, gauchement moralisatrices (stupéfiant renversement de rôles !) de Cheikh Yérim Seck, pour tenter de se faire « l’avocat du diable » de son indéfendable « homonyme » (un « Cheikh » comme lui), Ahmed Cissé, présentement dans les liens de la détention, à la Prison de Reubeuss, suite à une plainte de JAMRA pour attentat à la pudeur, outrage publique aux bonnes mœurs, promotion d’actes contre-nature et outrage à la sacralité des lieux de culte, il nous répugne, à JAMRA, d’apporter la moindre réplique au sulfureux Cheikh Yérim Seck, pour la bonne et simple raison que c’est plutôt son attitude contraire qui nous aurait surpris ! » estime JAMRA.

Pour l’ONG islamique, « Cheikh Yérim Seck n’a jamais su digérer les légitimes combats de JAMRA contre la dégradation de nos bonnes mœurs », poursuit le communiqué du vice-président de JAMRA, rappelant le « Portrait de la semaine » qui lui avait été consacré, « dans l’édition du 08 octobre 2011 de son média en ligne, « Dakaractu »… Qu’il avait méchamment intitulé « Mame Mactar Guèye : un Don Quichotte paranoïaque et névrosé »! »

Et de justifier : « Le tort de JAMRA ? C’était d’avoir publiquement dénoncé de suspects va-et-vient nocturnes de voitures de luxe qui, squattant les périmètres de l’internat des jeunes étudiantes de la Cité Claudel, à Dakar, venaient s’y ravitailler sans vergogne en « viande fraîche ». Souvent les vendredis, en début de week-end, pour ne ramener ces filles, perverties par ces impénitents « Tonton saï-saï », que le dimanche soir ! »

Vox populi

Mamadou Nancy Fall
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