Des sources diplomatiques aux Nations Unies ont confirmé à l’agence de presse Anadolu qu’il n’y avait pas d’objection de la part des 15 États membres du Conseil de sécurité de l’ONU à la nomination de l’ancien ministre sénégalais, Abdoulaye Bathily, à la tête de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL).

L’Agence a déclaré que les sources, qui ont demandé à rester anonymes, ont confirmé qu’il y avait une approbation claire de tous les membres du Conseil pour nommer « Abdoulaye Bathily », et que maintenant toute la situation est en attente d’une annonce officielle par le bureau des Nations Unies. Secrétaire général Antonio Guterres.

L’agence de presse Anadolu a également déclaré que Guterres n’avait reçu aucune objection du président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur chinois : Zhang Jun, à la nomination du diplomate sénégalais pour le poste ; cependant, l’ambassadeur libyen à l’ONU, Taher El Sonni, s’est opposé à la nomination et a déclaré que le gouvernement libyen voulait une personne plus compétente pour le poste.

L’ambassadeur de Libye auprès des Nations Unies (ONU), Taher El Sonni, a déclaré qu’il était difficile de nommer un envoyé spécial en Libye en raison de l’absence de consensus au sein du Conseil de sécurité, ajoutant dans son point de presse à la suite d’une session du Conseil de sécurité que le gouvernement d’union nationale s’est opposé à la nomination du diplomate sénégalais, Abdoulaye Bathily, au poste d’envoyé onusien, non pas à cause de sa personne, mais parce que la Libye, après 9 émissaires onusiens, mérite une personne avec plus de capacité.

El Sonni a déclaré mardi sur Twitter que la crise libyenne ne se réduisait pas à la nomination d’un émissaire, exprimant sa surprise face à ceux qui défendent un émissaire en particulier, étant donné que tous les émissaires précédents ont été critiqués. Il a ajouté que la mission de l’ONU est un fait accompli et qu’un consensus international pourrait aider la Libye plus qu’un consensus local dans sa quête pour résoudre la crise.

Il a également souligné que la véritable solution doit venir des Libyens, réitérant que le succès de tout émissaire est lié à l’influence internationale et à l’agenda du Conseil de sécurité

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